Après la France, c'est au tour des États-Unis d'être mis à la porte par le Niger, après des manifestations à Agadez contre la présence militaire américaine. C'est la "suite logique" de ce que font les juntes après avoir pris le pouvoir, explique notre journaliste Wassim Nasr, qui décrit l'éclipse grandissante de l'influence occidentale au Sahel. Pour Benjamin Roger, journaliste à Jeune Afrique, ce recul profite à la Russie, qui s'est installée au Niger il y a une dizaine de jours.