Mois de la femme : SUNU Assurances de Guinée lance sa campagne « Assurance s’écrit au féminin » à travers un panel d’expertes

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Dans le cadre des préparatifs pour la Journée internationale des droits des femmes célébrée ce 8 mars, SUNU Assurances Guinée a organisé ce lundi 4 mars 2024 un panel d’expertes Guinéennes pour partager leurs expériences et discuter des défis auxquels sont confrontées les femmes dans leurs domaines respectifs.
Modéré par Mariame Barry, Directrice Générale Adjointe de SUNU Assurances Vie Guinée, le panel a rassemblé des femmes leaders telles que Salematou Sacko, PDG de l’Agence Sakom et Vice-Présidente du comité d’organisation du SADEN, Hadiatou Barry, Fondatrice et Directrice Générale du Groupe Akiba Finances, Oumou Khairy Diallo, Directrice Exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée, et a connu la participation de plusieurs autres chefs d’entreprises et modèles de réussite.
Ces femmes inspirantes ont partagé leurs expériences et leurs perspectives sur la nécessité d’investir en faveur des femmes pour accélérer le rythme vers une société plus inclusive. Cet événement a été organisé dans le cadre de la campagne « Assurance s’écrit au féminin », lancée par SUNU Assurances en Guinée, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes à travers diverses activités impactantes.
Cette année, les Nations Unies ont défini le thème du 8 mars comme « Investir en faveur des femmes: accélérer le rythme », mettant en lumière cinq axes clés nécessitant une action collective pour éviter que les femmes ne soient laissées pour compte. Parmi ces axes figurent la lutte contre la pauvreté, la mise en œuvre d’un financement tenant compte du genre, la transition vers une économie verte et une société de soins, ainsi que le soutien aux agents de changement féministes.
Pour Hadiatou Barry, fondatrice d’Akiba Finances, « il y a un déficit d’accompagnement et de financement dans la modernisation des activités financières des femmes notamment par exemple des vendeuses de feuilles ou de condiments dans nos marchés. Il faut qu’on aide ces femmes pour une éducation financière afin qu’elles soient plus structurées dans leurs différentes activités. »
L’éducation et la sensibilisation ont été aussi abordées dans ce panel. Oumou Khairy Diallo, Directrice Exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée a plaidé en faveur « de plus de jeunes filles à l’école et plus de sensibilisation pour lutter contre les viols des jeunes filles. En plus, il faut continuer à sensibiliser pour que la pratique de mariage précoce soit bannie comme nous avons fait dans nos actions où nous avons réussi à conformer le Code de l’enfant au Code civil sur l’âge du mariage qui est à 18 ans ».
 Salematou Sacko a évoqué l’importance de l’éducation financière dans l’autonomisation des femmes : « La question d’éducation financière est tellement importante dans le domaine de l’entrepreneuriat surtout le cas spécifique des femmes. Par exemple lorsque je prends l’un des concours du SADEN où une jeune dame s’est illustrée, avec notre accompagnement elle a gravé tous les échelons du monde entrepreneurial. Et aujourd’hui elle est devenue autonome grâce à cette éducation financière dont elle a bénéficiée. Donc aujourd’hui, lorsqu’on évoque l’autonomisation des femmes, on doit les accompagner financièrement et surtout cette formation dans la gestion financière. »
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