Mohamed Nabé: « il faut ériger la direction Nationale des Affaires politiques et de l’Administration Électorale en … »

il y a 11 mois 208
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Le ministre Mory Condé, dans un contexte de transition jugée controversée par moult observateurs, a laissé entendre que l’organisation des élections locales, législatives et présidentielles en Guinée, est désormais confiée, à travers un décret, au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Si cette décision a fait des vagues chez plusieurs acteurs politiques, le président du parti ARP Mohamed Nabé, pour sa part, estime plutôt qu’il faut ériger la direction nationale en charge des élections, à une direction générale, pour plus d’indépendance.

« Comme le CNRD a dit qu’il n’est pas candidat, il ne sera qu’arbitre, si c’est le cas, moi je n’ai aucun problème que le ministère organise les élections. Il faut saluer l’engagement et le sens de responsabilité du ministre Mory Condé qui se bouge pour mettre beaucoup de choses en place. Madame Zenab aussi a une expertise avérée, c’est une personne rigoureuse. Donc il faut ériger la direction nationale en direction générale pour donner plus d’indépendance à cette direction. Deuxièmement, que la direction puisse recruter des gens sur la base de leur compétence, leur probité morale et de leurs expériences, des questions sur le processus électoral et qu’on crée une direction technique pour donner un peu plus de garanties, pour ne pas créer encore une autre crise. Le gouvernement organise, il recrute des experts dans le domaine », a-t-il lancé, ce jeudi 9 novembre 2023, au cours de son intervention dans l’émission Mirador de fim fm.

Pour rappel, Mory Condé disait avoir pris connaissance de l’étonnement auquel cette disposition a donné lieu. Mais, poursuit-il «ce qui reste clair dans tous les pays que nous prenons comme modèle, c’est le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation qui est l’organe chargé de gérer les élections. C’est à la suite d’une crise de confiance entre les acteurs politiques qu’on est allé vers la CENI ».

Saidou Barry

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