MEPU-A : Aboubacar Soumah loue les actes de Guillaume et exprime ses attentes de la part du promu

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Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a tressé des couronnes à l’ancien ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.

Interrogé au lendemain du limogeage de ce dernier par un décret du président de la transition, le syndicaliste a déclaré haut que les réformes entreprises par Guillaume Hawing, depuis sa prise de fonction, ont permis au système d’enseignement guinéen de sortir la tête de l’eau.

« Malgré tout ce qu’on dit, le ministre sortant (Guillaume Hawing ndlr) a bien travaillé selon nous. En tout cas, il a posé des jalons qui font que l’éducation est en train de sortir la tête de l’eau », a-t-il soutenu.

Dans cet entretien qu’il a eu avec des journalistes, aux environs du palais du palais Mohamed V, Aboubacar Soumah dit ignorer les compétences du nouveau patron du MEPU-A, d’autant plus qu’il ne l’a pas pratiqué. Toutefois il a laissé entendre que c’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon.

« En ce qui concerne l’éducation, particulièrement le département du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, le ministre qui est nommé, je ne le connais pas, je ne l’ai jamais pratiqué. On n’a jamais administrativement travaillé ensemble, je ne sais pas quel est son niveau de compréhension des dossiers de l’éducation, celui qui l’a choisi, c’est celui-là qui peut savoir pourquoi il l’a choisi. Pour le moment, nous en tant que syndicaliste, en tant qu’acteurs sociaux de l’éducation nous attendons les premières semaines, les décisions qu’il va prendre et par rapport à tout cela nous essayerons de l’évaluer. Pour le moment, je ne peux pas dire qu’il peut tenir ou qu’il ne peut pas tenir. Lorsqu’il va prendre des décisions allant dans le sens de l’amélioration, de la qualification de l’éducation, c’est ce que nous recherchons (…). On va le voir à la tâche (…). L’essentiel est qu’il prenne des décisions pédagogiques, administratives, qu’il fasse en sorte que les infrastructures qui n’existent pas dans l’éducation soient effectives. En ce moment on pourra le juger à travers ce qu’il aura fait sur le terrain », a-t-il conclu.

Alhassane Fofana

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