Menaces et intimidations: Maimouna Bah (Maï Kadidia) porte plainte contre X

il y a 9 heures 19
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Dans une déclaration publiée ce mercredi 05 mars 2025, le collectif d’avocats en charge de la défense Maimouna Bah alerte qu’elle fait l’objet de graves accusations pour troubles à l’ordre public et conséquemment soumise à des manœuvres d’intimidations inquiétantes.

Plus grave, elle constate des mouvements suspects de personnes et des véhicules étranges autour de son domicile, notent les avocats dans ladite déclaration.

En tout état de cause, Madame Maïmouna BAH rejette avec dernière énergie toutes les accusations mensongères, voire diffamatoires, montées de toutes pièces pour salir son honneur, briser son engagement politique et étouffer toute voix dissidente.

Le Collectif indique que le combat de Madame Maïmouna BAH a toujours été et restera pacifique, fondé sur des principes de justice, de démocratie et de respect des droits de l’Homme.

C’est pour toutes ces raisons qu’elle décide de porter immédiatement plainte contre X par devant Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry en charge de la sécurité des personnes et des biens.

Ci-dessous la déclaration du collectif d’avocats en charge de sa défense :

Depuis son retour à Conakry, après avoir participé à Abidjan, sur invitation de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, à un forum sur le renforcement des institutions internationales organisé en marge du troisième sommet Renewpac.

Madame Maïmouna BAH fait l’objet de graves accusations pour troubles à l’ordre public et conséquemment soumise à des manœuvres d’intimidations inquiétantes.

En effet, des informations concordantes et persistantes font état d’une tentative d’enlèvement imminent de Madame Maïmouna BAH par des inconnus.

Plus grave, elle constate des mouvements suspects de personnes et des véhicules étranges autour de son domicile.

Sous surveillance constante, Madame Maïmouna BAH craint pour sa sécurité ainsi que de celle de sa fille, surtout que cette triste nouvelle créée la stupeur et la désolation dans sa famille biologique et politique.

Le Collectif constate que depuis la propagation des rumeurs tendant à son enlèvement, Madame Maïmouna BAH vit dans une insécurité permanente avec sa fille âgée de 5 ans.

En tout état de cause, Madame Maïmouna BAH rejette avec dernière énergie toutes les accusations mensongères, voire diffamatoires, montées de toutes pièces pour salir son honneur, briser son engagement politique et étouffer toute voix dissidente.

Le Collectif indique que le combat de Madame Maïmouna BAH a toujours été et restera pacifique, fondé sur des principes de justice, de démocratie et de respect des droits de l’Homme.

C’est pour toutes ces raisons qu’elle décide de porter immédiatement plainte contre X par devant Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry en charge de la sécurité des personnes et des biens.

Le Collectif rappelle que Madame Maïmouna BAH est une militante de premières heures de l’UFDG, donc protégée par les dispositions de la charte de la Transition.

A ce titre, elle exerce librement ses activités politiques sous la protection de la loi.

Le collectif rappelle que les articles 8, 10, 11 et 12 de la charte de la transition disposent que :

Article 8 : « les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et formes prévues par la loi.

Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains »

Article 10 : « la personne humaine est sacrée. Toute personne a droit au respect de son intégrité physique et morale, de son identité et à la protection de son intimité et da vie privée

………………………………………………………………………………. »

Article 11 : « Nul ne peut faire l’objet de tortures, de peines ou de traitements cruels, dégradants ou inhumains »

Article 12 : « Nul ne peut être arrêté, inculpé ni détenu que dans les cas prévus par la loi promulguée antérieurement à la commission de l’infraction qu’elle réprime.

Les arrestations et détentions arbitraires sont interdites par la loi.

Le droit à l’assistance d’un avocat est reconnu dès l’instant de l’interpellation ou de la détention »

Conséquemment, le collectif exige que toute la lumière soit faite par les autorités judiciaires compétentes sur les menaces et intimidations dirigées contre Madame Maïmouna BAH, pour que justice soit rendue.

Force doit rester à la loi.

Conakry le 05 mars 2025

   Le Collectif d’Avocats

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