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Le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS) a projeté une grève qui est censée démarrer ce mercredi 6 novembre 2024.
Pour éviter le déclenchement de cette grève dans l’enseignement supérieur, le Conseil National du Dialogue Social (CNDS) a initié des pourparlers. C’est dans ce cadre que depuis ce mardi matin à 11 heures, une rencontre se tient au siège de ce service qui a pour mission d’assurer la concertation permanente entre l’État et les partenaires sociaux.
Cependant, jusqu’à 17 heures, aucun terrain d’entente n’est encore trouvé entre les autorités et le SNAESURS.
C’est ce qu’a révélé un syndicaliste qui participe aux débats à qui on avait demandé de faire le point sur l’évolution des discussions.
« Quand tu dis de faire le point, ça va être compliqué maintenant. Parce qu’on n’a pas encore fini les discussions », a-t-il répondu. Sur quel point les deux parties ont du mal à s’entendre depuis le matin ? Sa réponse est on ne plus claire. « C’est sur l’ensemble des points. Le CNDS veut qu’on lui accorde un moratoire. C’est ce que nous ne voulons pas. Nous avons dit aux autorités d’accepter de satisfaire quelques points pour qu’on discute du reste. Si cela n’est pas fait, on ira en grève. C’est évident. C’est sur ça on est en train de débattre », a ajouté notre interlocuteur.
Le SNAESURS exige principalement l’application du décret D/2024/0027/PRG/CNRD/SSG du 24 janvier 2024, qui fixe les rémunérations des fonctionnaires des Instituts d’Enseignement Supérieur (IES), des Centres de Recherche (CR) et des Centres de Documentation et d’Information (CDI). Cela comprend également le versement de 8 mois de rappels pour 73 enseignants-chercheurs qui n’ont pas été pris en compte lors de l’application en mars 2024, le respect du protocole d’accord du 20 juillet 2023 et la régularisation des enseignants-chercheurs non reclassés
Sékou Diatéya