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À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, 13 associations de presse ont signé une déclaration conjointe dans laquelle elles font des aveux et dénoncent le musèlement dont les médias guinéens sont victimes depuis des mois.
Dans cette déclaration, les associations de presse font des aveux et acceptent volontiers les “sanctions infligées aux journalistes coupables de faute” par la junte.
“Sans faire un mea culpa généralisé, nous sommes conscients qu’ il y a eu quelques fois des dérapages sur les ondes ou dans nos colonnes. Oui, il y a eu quelquefois des fautes professionnelles, des violations de la Loi portant liberté de presse en Guinée et du Code d’éthique et de déontologie de la presse. Oui, il y a eu même, mais plus rarement, des diffamations, des outrages vis-à-vis des gouvernants”, ont-ils déclaré.
Ces associations patronales estiment que les fautes professionnelles ne sont pas l’apanage exclusif des hommes de médias parce qu’il arrive à maints corps socioprofessionnels de commettre des fautes dans l’exercice de leur métier.
“Combien de chauffeurs professionnels titulaires de permis de conduire biométriques ont provoqué des accidents mortels ? Combien de chirurgiens ou infirmiers ont commis des erreurs médicales fatales ? Combien d’agents de force de l’ordre ont tiré des balles létales lors des maintiens d’ordre ? Comprenons-nous bien, nous ne sommes pas en train de dire qu’un journaliste est au-dessus de la loi, c’est pourquoi, nous acceptons volontiers, les sanctions infligées aux journalistes coupables de fautes. En revanche, nous regrettons que des fautes individuelles commises par un journaliste soient corrigées par des sanctions collectives infligées à un média et à tout son personnel”.
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