Me Béa à propos de Oyé Guilavogui : « son traitement est loin de finir et se retourner en Guinée, c’est creuser sa tombe »

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La chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a programmé le procès de l’ancien ministre des postes et télécommunications pour le 03 avril prochain.

Oyé Guilavogui, poursuivi pour des faits présumés de détournement d’un montant de 50 millions de dollars américains a été autorisé à sortir du pays pour des soins depuis novembre 2023 et ses avocats ont demandé à la Cour de lui accorder une année de soins. Une demande qui n’a pas été approuvée par la CRIEF.

C’est pourquoi, l’un des avocats du prévenu a tout d’abord tenu à préciser que son client est bel et bien en Tunisie et son traitement est loin de finir. Pour lui demander à celui-ci de se retourner en Guinée, c’est creuser sa tombe.

« Mon client est soumis actuellement à des séances de traitement car il ne peut pas être traité en Guinée sinon on risque de le perdre. C’est inconcevable qu’on véhicule l’idée disant que Oyé n’est pas en Tunisie, qu’il se serait rendu en Turquie chez l’ancien président de la République. Mon client est bel et bien en Tunisie et sous soins intensifs et il n’a jamais quitté ce pays pour un autre. Comment les débats vont reprendre s’il n’y a pas de contradiction. Pourquoi se précipiter pour coûte que coûte tenir un procès à l’absence de mon client si ce n’est pas favoriser l’injustice et l’arbitraire. Nous avons adressé beaucoup de courrier aux autorités judiciaires en charge de ce procès pour que ce dossier soit renvoyé en 2025. Si nous voulons rendre une bonne justice, si on ne veut pas condamner un innocent ou rendre une parodie de justice, il ne sert à rien de se précipiter. Nous sommes en train de nous battre par tous les moyens pour que ce dossier soit renvoyé jusqu’à ce que mon client soit en bonne santé et qu’il revienne. Ces médecins ne peuvent même pas le laisser venir actuellement parce que le traitement est loin de finir. Se retourner en Guinée, c’est creuser sa tombe », a savoir Me Salifou Béavogui dans un entretien accordé a un de nos reporters ce jeudi 21 mars 2024.

Aïssata Barry

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