Matoto : la famille d’Ousmane Sylla décédé en prison en Italie exige une enquête

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Immigré clandestin en Italie, Ousmane Sylla, Guinéen de 22 ans a été retrouvé pendu le 4 février 2024 dans une cellule du Centre de séjour pour étrangers (CPR) près de Rome.

Selon les informations de la presse italienne, le jeune Guinéen s’est donné la mort par pendaison, ne supportant plus les atrocités qu’il subissait.

Dans la famille du jeune à Conakry ce mercredi 14 février, l’on est plongé dans une consternation totale. De l’avis de quelques-uns qui sont en mesure de parler de la situation, on affirme ne pas croire à la thèse de suicide. D’ailleurs, c’est ce mardi 13 février que la famille a été informée du décès d’Ousmane Sylla.

« Ils n’ont qu’à qu’ils l’ont torturé, mais il ne peut pas se donner la mort. Ils l’ont certainement torturé jusqu’à mort s’en est suivie », racontent-ils.

Cette position de la famille est confortée par le message laissé par Ousmane sur les murs de sa cellule. Celui-ci avait pris le soin de dénoncer le traitement infligé aux migrants par la police italienne et sa forte envie de revenir en Guinée.

« Nous souhaitons comprendre exactement ce qui s’est passé », a dit un autre membre de la famille d’Ousmane.

Un autre de renchérir : « c’est à ces moments pareils que les ambassades doivent intervenir et montrer leur efficacité ».

Dans un article de presse qui revient sur les conditions de décès d’Ousmane consulté par notre rédaction, on révèle qu’avant le décès du jeune, les séquelles de démence lui avait été diagnostiquées.
Pourtant, dans la famille d’Ousmane, on est formel. « Quand Ousmane quittait ici, il n’avait pas de problème mental, il se portait bien ».

Ce qui revient à dire que les démences, s’il y en avait, c’est soit dans les cellules qu’il l’aurait contractées.

Avec l’aide de l’association des migrants de Guinée (AMG), des structures spécialisées dans le domaine basées en Italie et l’État guinéen, des efforts sont en train d’être conjugués pour rapatrier le corps d’Ousmane Sylla, ce qui était la dernière volonté du défunt.

MohamedNana Bangoura

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