Massacre du 28 septembre : Me DS Bah évoque les difficultés d’identifier les fosses communes

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 Me DS Bah évoque les difficultés d’identifier les fausses communes

Selon la commission d’enquêtes de l’Onu, le massacre du 28 septembre 2009 a fait, au moins, 156 personnes disparues ou tuées – dont beaucoup ont été torturées à mort et leurs cadavres enterrés dans des fosses communes – et au moins 109 filles et femmes victimes de violences sexuelles, y compris les mutilations et l’esclavage sexuels.

Le procès s’est ouvert il y a un an, 13 ans après le massacre. Ce jeudi 28 septembre 2023, les organisations des droits humains (OGDH et FIDH) et AVIPA qui accompagnent les victimes ont animé une conférence à Conakry au cours de laquelle la question des fosses communes a été évoquée.

«Il y a beaucoup d’informations qui laissent penser qu’à Faban [quartier situé derrière l’aéroport de Gbessia dans la commune de Ratoma] et dans d’autres endroits, il y a des fosses communes. Mais puisque nous n’avons pas un témoignage concret qui confirme que dans ces endroits il y a des fosses communes, on ne parlera pas de possibilité de faire des expertises étant donné qu’il s’agit d’un cimetière public où des personnes sont enterrées tous les jours. S’il n y a pas un emplacement plus ou moins identifié, il est impossible de faire l’expertise et l’autopsie de tout un cimetière qui existe depuis plusieurs années. Raison pour laquelle, nous avons lancé un appel à toutes les personnes qui ont des informations précises sur l’emplacement de ces fosses communes. Parce qu’il est important que ces fosses communes soient identifiées afin de faire l’expertise et de permettre aux familles de faire le deuil », a expliqué le vice-président de l’OGDH, avocat de la partie civile.

Concernant les portés disparus, l’avocat a rappelé qu’il y a eu des témoignages à la barre. Maître DS Bah appelle la presse à jouer son rôle afin que les fosses communes aussi puissent être identifiées à travers des gens qui viendront témoigner.

«Je pense que la presse à un grand rôle a jouer si dans la communication cela peut donner des fruits pour permettre aux gens de venir témoigner afin que ces fosses communes-là soient identifiées, ce serait une bonne chose. Parce que voilà le maillon faible dans la procédure au niveau du procès du 28 septembre, nous n’avons pas d’éléments complets en ce qui concerne les fosses communes, malheureusement. Il y a une centaine des disparus parce que des personnes ont apporté des témoignages permettant de comprendre sans l’ombre d’aucun doute que ces personnes-là ont été au stade, mais ils ne sont jamais rentrés dans leurs familles depuis cette date», souligne Me DS Bah.

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