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Pour exprimer son ras-le-bol contre la restriction à l’Internet imposée par la junte militaire guinéenne depuis plusieurs semaines, le Syndicat des professionnels de la presse privée guinéenne (SPPG), a appelé ce jeudi 18 janvier 2024 à manifester à Conakry.
Très tôt ce matin, les autorités de Conakry qui avaient annoncé l’interdiction de cette manifestation, ont déployé d’impressionnants moyens sécuritaires dans les axes stratégiques de la capitale Conakry. Etouffant du coup toute possibilité de regroupement pour les organisateurs de cette marche qu’ils ont dénommé ‘’déferlement humain’’.
Les rares journalistes qui ont tenté de braver l’interdiction des autorités, ont été vite interpellés par des éléments de la sécurité. Des arrestations qui sont confirmées par Jamal Pendessa, le Secrétaire général du SPPG, la restructure qui a appelé à manifester.
A l’en croire, il y a eu au moins sept journalistes mis aux arrêts pour le moment par des forces de sécurité. Il s’agit de :
-Foulamory Bah, du Courrier de Conakry ;
-Sâa Alou Yombouno, Kaback TV ;
-Mohamed Émile Soumah, Kaback TV ;
-Minkaïlou Barry, Vérificateur.net ;
-Djiwo Bah, Libre Afrik;
-Naby Laye Camara, groupe Djoma ;
-Djéli Mady Kouyaté, DG du groupe Évasion.
Par ailleurs, faut-il préciser que d’autres journalistes seraient encore à la Maison de la presse quadrillée par des pick-up de la gendarmerie et des bérets rouges, nous rapporte notre interlocuteur.