Makanera Kaké : « à partir de sa plainte, Dr Ousmane Kaba prouve qu’il ne maîtrise pas la loi sur la liberté de la presse »

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Poursuivi pour diffamation par voie de presse par Dr Ousmane Kaba devant le Tribunal de première instance de Kaloum, l’ancien ministre de la communication, Alhousseny Makanera Kaké continue de clamer son innocence.

Il l’a réitéré ce mardi 19 mars 2024, à la faveur d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction alors que le procès doit se poursuivre demain mercredi.

Selon cet ancien député, si le président du parti politique PaDEs a porté plainte contre lui pour diffamation alors que c’est contre le média qu’il aurait dû, cela prouve qu’il est loin d’être brillant et qu’il ne maîtrise pas la Loi sur la liberté d’expression.

« Ça renforce ma certitude que Dr Ousmane ne connait pas la Loi sur la liberté de la presse. Ce qui est dommage en tant qu’un docteur d’Etat, le brillantissime fondateur comme il le revendique avec force. À partir de la plainte là, Dr Ousmane Kaba prouve qu’il est loin d’être brillant. Même si la diffamation avait lieu, en aucun cas, sur le fondement de la Loi sur la liberté de la presse, il ne pouvait me poursuivre. Deuxièmement, tout ce qu’il a cité, ne peut pas être considéré comme une diffamation. Parce que, la diffamation par définition, c’est tout propos portant atteinte à l’honneur, à la dignité et à la considération d’une personne (…). Même la procédure, ils (camp de Dr Ousmane Kaba, ndlr) ont été incapables de respecter », a-t-il dit.

L’ancien ministre a, par ailleurs, tenu à préciser que ce qui est évident, « la Loi sur la liberté de la presse n’est pas bien comprise par les gens en République de Guinée ».

« Sinon, en cas de diffamation, cette Loi dit que les principaux responsables sont le Directeur de publication, les Directeurs généraux des radios et télévisions, les administrateurs ou éditeurs de sites internet dans le cas prévu par l’article 70 alinéa 5, les co-directeurs de publication, à défaut les auteurs. C’est-à-dire que c’est quand ces gens là n’existent pas qu’on s’adresse à l’auteur. Et pour la réparation, la même Loi en son article 125 dit que conformément aux dispositions des articles du Code civil portant sur la réparation des dommages causés à autrui, les propriétaires des organes de presse sont responsables des condamnations pécuniaires prononcées au profit de tiers etc. Nulle part, vous ne pouvez voir que celui qui a parlé va payer », a-t-il conclu.

La suite de ce procès est prévue demain mercredi 20 mars 2024 devant le tribunal de première instance de Kaloum.

Mosaiqueguinee.com

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