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Ancienne ministre des régimes Conté et Condé, Dame Makalé Camara s’est insurgée contre »la mauvaise » gestion des ressources du pays, après 65 ans d’indépendance. Au QG du parti UFR le week-end dernier, la dame leader politique a, alors, exhorté ses consœurs à s’inviter dans la vie active pour occuper des postes de responsabilités afin de changer la donne, d’autant plus qu’elles ont fait leurs preuves.
«Aujourd’hui, la Guinée n’a même pas besoin d’emprunter au Fonds monétaire ou à la Banque mondiale si nous avions une gestion vertueuse. C’est pourquoi je vais demander aux femmes de ce pays, si ce ne sont pas les femmes qui gèrent, on ne peut pas gérer à notre place si ne sommes pas debout, si nous n’avons pas conscience de notre pouvoir. Et cela ne peut être possible que si nous venons en politique pour prendre des places, pour prendre le pouvoir tout simplement. Les femmes devraient, sur l’ensemble du territoire, occuper les postes de cheffes de quartiers, pour commencer, de Conseillères de quartiers pour commencer, de maires, de députés, être des ministres. Nous en sommes capables. Nous avons fait des preuves, et être présidentes de cette République pour qu’il change. La Guinée ne peut changer sans nous, parce que toute démocratie sans les femmes est une démocratie inachevée. Si la démocratie, c’est le pouvoir du peuple, eh bien, nous sommes la plus grande partie de ce peuple : 51%, c’est nous qui sommes nombreuses. Pourquoi ne sommes-nous pas aux postes de responsabilité pour changer ce pays en vrai et en meilleur ?», s’est interrogée la leader du parti FAN.
A en croire Makalé, la parité hommes-femmes, quoique constitutionnellement reconnue, passe par le courage et la détermination.
« Ayez le courage de prendre la parole. Ayez le courage de militer. Ayez le courage de prendre des postes de responsabilité pour que nous puissions avoir une gestion vertueuse dans ce pays. En ce jour du 8 mars donc, je lance cet appel aux femmes. La place de la femme, c’est auprès de l’homme, mais dans les instances de prise de décision pour que ce pays change »a-t-elle conclu.
Alhassane Fofana