Les militaires ont affirmé mardi 14 octobre "prendre le pouvoir" à Madagascar. L’unité militaire ralliée au mouvement de contestation généralisée a fait cette déclaration devant le palais présidentiel, au centre d’Antananarivo, peu après un vote de l’Assemblée nationale destituant le chef de l’État, qui a quitté le pays. Contesté dans la rue et retranché dans un lieu inconnu, Andry Rajoelina, qui avait dissous un peu plus tôt l’Assemblée, a dénoncé à propos de ce vote une "réunion dépourvue de toute base légale", puis une "tentative de coup d’État" menée par les militaires. "Le président demeure pleinement en fonction", assure-t-il.