PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
C’est la société des mines de fer de Guinée qui a offert ce pont aux populations de la commune rurale de N’zoo, pour le désenclavement de leurs localités. A titre illustratif, le village Gbe, situé à 400 mètres du fleuve Cavally et à plus de six kilomètres de la commune rurale de N’zoo, à la lisière de la forêt de Déré, est l’un des villages les plus enclavés de la sous-préfecture. En dehors d’une école, il n’existe ni forage, ni poste de santé et le seul moyen de déplacement reste la moto avec le corollaire d’accidents mortels qui caractérise son usage. Pourtant le village Gbe a tous les atouts qu’il faut, pour se développer. Il a une forte potentialité agricole. La culture de la banane plantain, du café et du cacao est en plein essor.
Pour connaître le quotidien de ses braves paysans, votre quotidien électronique Guineenews s’est rendu à Gbè, situé en pleine forêt tropicale et dont les habitants ont préservé jusque-là l’intégrité.
Selon Alexis Gono Traoré : « le gbè est situé au bord du fleuve Cavally. Avant, ce sont les pirogues qui assuraient le transport de nos produits. Ce sont les exploitants forestiers qui ont fait la première ouverture dans ce village, pour aller couper des bois dans la forêt classée de Déré, sous l’ère conté.
Mais regardons ce que le fleuve a emporté avec la crue. Ce qui se passe aujourd’hui, est un danger permanent pour les habitants. Dans le village, on est aujourd’hui réduits à transporter nos produits : café, cacao bananes et riz, sur la tête. »
Pour monsieur Alexis Gono Traoré : le problème de pont est une épine dans notre pied. C’est un village complètement enclavé, malgré le courage de ses habitants. Depuis longtemps, nous avons fait la demande et écrit sans résultat. La société des mines de fer de Guinée SMFG nous a octroyée un pont métallique que nous voulons mettre là-bas. Mais notre commune ne peut pas supporter le coût des travaux d’installation. Si ce n’est pas l’état ou la société, on ne peut pas le faire, par nos propres moyens.
Deuxièmement, il n’y a pas de point d’eau là-bas, ni de forage. Les gens puisent l’eau du fleuve Cavally, pour tous leurs besoins, malgré les risques que cela représente, avec les germes et parasites et pire que tout, avec l’utilisation des herbicides qu’on pratique aujourd’hui, à grande échelle, dans les champs.
Nous sollicitons l’aide du gouvernement. Qu’il vienne à notre secours. S’il y a des malades, les gens prennent des motos pour les transporter. On fait la même chose pour les femmes enceintes.
C’est une route qui relie la sous-préfecture de Nzoo à Tounkarata. C’est la principale route qui va jusque dans la forêt classée de Déré.
Vraiment, nous tendons la main aux autorités de nous venir en aide pour désenclaver cette zone. L’installation du pont métallique que SIMFER nous a offert par, fait partie des priorités auxquelles nous sommes le plus, attachés, à l’heure actuelle.»