PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Nyalama, c’est cette localité qui doit son nom à la plus grande forêt classée de la préfecture de Lélouma. Ce bourg en dépit sa position stratégique dans la préfecture, est aujourd’hui en proie à un manque criard d’infrastructures de base.
Située à cheval entre Lélouma, Mali et Gaoual, la localité de Nyalama manque d’école. Elle n’a ni poste de santé encore moins un marché. Les activités génératrices de revenus sont extrêmement faibles et l’eau potable y est une denrée très rare. Ce, malgré les financements et appuis des projets qui affluent sur cette localité dans le cadre de la gestion de sa forêt qui a été déclarée classée en 1943, du temps de l’administration coloniale.
Ousmane Bah, un expert local de la forêt classée de Nyalama : » c’est une localité dépourvue de toute infrastructure. Et ce, sans occulter le fait que la forêt classée porte le nom de ce village. C’est une forêt qui a été classée en 1943 sous les auspices de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Mais depuis, ils n’ont rien bénéficié.’’
Tout en renchérissant, le chef de secteur Sakony Koulibaly déplore la situation dans laquelle se trouve sa juridiction : « vous savez, c’est vraiment bizarre ! Malheureusement, c’est la triste réalité de notre localité. Nous n’avons pas d’école pour scolariser nos enfants. Le hangar que vous avez visité tout à l’heure et qui nous sert de salle de classe est construit par la communauté il y a un peu plus d’un mois. (…). Face à la forte demande en eau potable, le forage que nous avons ne suffit plus pour l’approvisionnement du village. Nous n’avons pas de poste de santé. Pour nous soigner, il faut escalader la montagne pour nous rendre à Linsan Saran-centre qui se situe à plus d’une dizaine de kilomètres. Ou bien se rendre à Thiéwéré qui se trouve aussi à peu près à la même distance. Nous sommes comme des oubliés lorsqu’il s’agit de nous accorder des infrastructures. C’est vraiment très dommage. Il y a quelques années, il nous a été promis la construction d’un poste de santé pour le village. Mais malheureusement, compte tenu de certaines situations, cette promesse n’a pas pu encore se concrétiser. Ici, on n’a pas des ressortissants pour nous venir en aide. Et nous citoyens qui sommes-là, on n’a pas les moyens pour faire face à la construction d’infrastructures. Néanmoins nous sollicitons un appui et un soutien de l’État et des personnes de bonne volonté pour sortir la tête de l’ornière. »