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Poursuivi par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour des faits « de corruption, de détournement de deniers publics, l’enrichissement illicite, de faux en écriture et de parjure », l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, continue de croupir à la Maison centrale de Conakry depuis le 15 décembre 2022, malgré qu’il ait obtenu une liberté conditionnelle devant la chambre de l’instruction de la CRIEF. La Cour suprême qui a été saisie du dossier, vient de mettre en délibéré cette affaire.
Dans sa décision, le juge Ibrahima Sory Yansané a mis en délibéré cette affaire au 14 mai prochain. Une décision qui réconforte Me Facinet Soumah, un des avocats de l’ancien président de la Cour constitutionnelle.
Selon lui, son client Mohamed Lamine Bangoura « a obtenu sa liberté à toutes les étapes de la procédure. C’est-à-dire de la chambre de l’instruction de la CRIEF en passant par la chambre de contrôle de l’instruction, mais, il affirme que le procureur spécial Aly Touré s’oppose à sa libération. « C’est ce qui m’amène à saisir la Cour suprême. Depuis plus d’une année, ce dossier concernant la remise en liberté conditionnelle de Mohamed Lamine Bangoura est pendant devant la Cour Suprême. Il a toujours traîné et finalement, il est mis en délibéré pour le 14 mai. Le procureur spécial s’était opposé à sa libération alors que la chambre de contrôle de l’instruction avait ordonné sa remise en liberté. C’est pourquoi nous avons saisi la Cour Suprême par un pourvoi en cassation parce que la liberté de mon client a été violée ».
L’article Libération de l’ancien président de la Cour constitutionnelle : l’affaire mise en délibérée pour le 14 mai est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.