Lélouma / le lycée-collège Diâla manque de l’essentiel, pour son fonctionnement correct

Le principal lycée-collège de la commune urbaine de Lélouma, fonctionne tant bien que mal, dans des conditions qui interrogent sur l’avenir de l’école, dans la zone. L’effectif dépasse largement l’infrastructure. L’établissement manque de salle de classes, de table bancs et de professeurs.

« Nous avons un effectif de 780 élèves pour seulement 10 salles de classes. Dix-sept professeurs encadrent ces élèves », confie le proviseur, Faya Marc Moussatembedouno.

Dans cet établissement scolaire, on est obligé de fusionner certains groupes pédagogiques. C’est notamment le cas de la 7ème et de la 8ème année. Malgré cette fusion, les cours se déroulent, par rotation.

« Pour combler le vide, on est contraint de fusionner les classes : les 7èmes entre elles et les 8^èmes, de même. (…). Malgré cela, d’autres cours se font dans l’après-midi, de 15H à 17 H, pour boucher les trous », précise le proviseur.

Le manque de tables bancs complique davantage les choses. Les élèves se partagent à trois un seul table banc. A cela s’ajoute l’insuffisance du personnel enseignant.

« Pour résoudre ces différents problèmes auxquels le lycée-collège Diâla est confronté, il nous faut trois salles de classes avec 300 table bancs et 7 professeurs », plaide le proviseur.

Cependant, la communauté se mobilise pour la construction de deux salles de classes afin de d’atténuer un peu la surcharge.

Faut-il rappeler que la collaboration de la communauté avec des anciens élèves de cet établissement a permis la construction et la mise à disposition de trois salles de classes, il y a juste quelques années.

En attendant la réaction imminente des autorités scolaires et de la communauté, face à cette crise silencieuse, élèves et professeurs du lycée-collège Diâla prennent leur mal en patience.