Lélouma : à la découverte de ces écoles primaires dans un état très lamentable, à Thianguel Bori

il y a 16 heures 22
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A Thianguel Bori, une localité située à environ 65 kilomètres du centre urbain de Lélouma, nombreuses sont les infrastructures scolaires qui se trouvent dans un état de dégradation très avancée.

De l’école primaire de Fougoun, en passant par celles de Kimbely, de N’dita et de Dhybbéré, sans oublier celle de Ley- Laggui, le constat reste le même. Toutes ces écoles offrent visiblement l’image d’infrastructures agonisantes. Des salles de classe complètement délabrées, pour ne pas dire en ruine. Beaucoup d’entre elles ont les toits qui s’affaissent, à cause sûrement de leur dégradation très poussée.

Interpellé par rapport à cette réalité, le délégué scolaire de l’enseignement élémentaire réagit en ces termes :  » nous avons ici des écoles dans un état de décrépitude très avancée. Les murs sont fissurés, les toits de tôles rouillées et percées par endroits, laissent passer l’eau, pendant la saison pluvieuse. Il faut mettre des blocs de pierre ou des briques sur les tôles, pour ne pas que le vent emporte la toiture. Par endroits, il n’y a même pas de bureau pour la direction et/ou de toilettes. C’est malheureux, quand on évoque par exemple, le cas de l’école primaire de Fougoun, de Kimbely, de celle de Ley-Laggui ou de Dhybbéré, entre autres « , regrette Mamadou Hothia Sow.

Ces écoles sont confrontées au manque d’enseignants, à la pléthore des effectifs dans les classes ou encore l’insuffisance de tables banc.

 » Affirmatif ! Certaines écoles sont en manque d’enseignants, de salles de classe ou de tables bancs. C’est le cas à Fougoun qui est un cycle normal. Dans cette école, il n’y a que deux salles de classe et un hangar. Les 309 élèves sont obligés d’évoluer en multigrade (deux niveaux, pour le même cours) ou bien les uns viennent les matins et les autres le soir » s’inquiète le DSEE.

Par endroits aussi, faute de salles classes, les élèves suivent les cours sous des hangars de fortune.

Et selon toujours le DSEE, des démarches sont faites auprès des autorités locales, pour restaurer, ne serait-ce qu’un peu, le visage de ces écoles,aA vraiment, en souffrance.

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