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En octobre dernier, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation avait dissous 53 partis politiques et placé une centaine d’autres sous observation. Dans son rapport final d’évaluation, il avait invité ces formations politiques à se mettre en conformité sous peine de dissolution. Un délai de trois mois leur avait été accordé par le département dirigé par Ibrahima Kalil Condé.
La date butoir fixée au mercredi 29 janvier 2025, les partis concernés, dont le RPG Arc-en-ciel – l’une des principales formations politiques du pays –, devaient se conformer aux exigences du MATD. Cet ultimatum ayant quasiment expiré, quel serait désormais le sort réservé au parti d’Alpha Condé ? Est-il dorénavant exposé aux menaces d’une dissolution ?
Contacté ce mercredi 29 janvier 2025 par Guineenews, Marc Yombouno, u RPG reste droit dans des bottes. L’ancien ministre a insisté sur le fait que le RPG Arc-en-ciel fonctionne selon ses propres principes et que l’organisation du congrès relève exclusivement du parti.
« Cette évaluation des partis politiques… Les informations demandées par les autorités ont été fournies par le RPG Arc-en-ciel. En ce qui concerne le congrès, nous avons nos statuts et règlements intérieurs. Il se tiendra sur décision unanime au sein du parti. Vous serez informés en temps voulu de la date et du lieu de sa tenue », a-t-il brièvement déclaré.
À la question de savoir si le RPG Arc-en-ciel ne s’expose-t-il pas à des menaces de dissolution après l’expiration du délai, Marc Yombouno affirme : « nous n’avons pas de réponse à cela. Nous suivons nos textes. Nous n’avons aucun message à adresser au ministère à ce sujet. »