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Aux côtés du président du CNT Dr Dansa Kourouma, du ministre secrétaire général de la présidence Général Amara Camara, du directeur de cabinet du président de la transition Djiba Diakité, le premier ministre chef du gouvernement de transition Amadou Oury Bah a lancé ce mardi 5 mars 2024, la troisième édition du Guinea Investment Forum (GUIF 3). Sur initiative de l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP-Guinée), cette troisième édition du GUIF qui se tient aux chapiteau By Issa ce mardi et demain mercredi, entend mettre la lumière sur le climat des affaires favorable et sur les nombreuses opportunités d’investissement qu’offre la République de Guinée.
Pendant ces deux jours donc, des panels de haut niveau concoctés dans ce sens, seront organisés. Aussi, un catalogue de 13 projets publics et 40 projets privés en recherche de financement, seront également présentés.
« Les résultats tangibles des deux précédentes éditions du GUIF témoignent de l’impact significatif dans la promotion de partenariats mais aussi le développement économique et durable en Guinée. Pour cette troisième édition, nous avons le plaisir de présenter un catalogue de projets diversifiés et ambitieux. Ce catalogue de projets comprend treize (13) projets publics en recherche de financement de près de 12 milliards de dollars ; mais aussi quarante (40) projets privés en recherche d’un financement de 363 millions de dollars. Au cours de ces deux jours de GUIF3, des panels de haut niveau seront organisés portant sur des thématiques cruciales tel que le climat des affaires, la transformation agricole locale, la sous-traitance minière et le financement des infrastructures durables. En plus de ces panels, des sessions de rencontre en B2B et en B2D, des deals room et la présentation des projets en plénière offrirons des opportunités uniques de collaboration et de partenariat », a expliqué Mme Oliano Diana Kouyaté, Directrice générale de l’APIP.
Le groupe des partenaires, par la voix du représentant pays de la Banque mondiale Issa Diaw, a affirmé leur fierté d’être associé à cet évènement. Dans ce sens, il reconnaîtra que durant ces dernières années, les efforts consentis par l’Etat guinéen ont permis de mettre en œuvre, « un nombre de réformes importantes pour l’amélioration du climat des affaires en vue de rendre la Guinée plus attrayante pour le secteur privé ». Il citera, par exemple, « la mise en place la mise en place et le renforcement d’agences clés tel que l’APIP, l’AGUIPEX, le Guichet unique, la digitalisation de la déclaration et le paiement des impôts et taxe, l’adoption du nouveau Code minier et celui des investissements publics-privés, l’appui et l’élaboration de la politique du contenu local du secteur minier, l’appui à la mise en place et l’opérationnalisation du tribunal du commerce, la création de la bourse de sous-traitance et du partenariat public-privé, etc. ». « Toutes ces réformes engagées ont commencé à produire des effets positifs avec un stabilité macroéconomique avérée », a-t-il indiqué avant de réaffirmer leur volonté de continuer à poursuivre leur accompagnement.
Le premier ministre chef du gouvernement de transition a, au nom du colonel Mamadi Doumbouya, affirmé que la volonté du régime actuel est de changer la Guinée. Mais pour cela, il faut des changements de paradigmes avec pour objectif d’engager le pays dans une logique de développement industriel afin de faire de la bauxite, ce que représente le pétrole pour l’Arabie Saoudite.
« La volonté politique, si elle est effective, nous pouvons changer la Guinée et ceci est en train d’être démontré. (…). Permettez-moi de vous dire que nous voulons changer la Guinée, nous voulons changer des paradigmes qui ont fait que pendant près de six décennies, nous avons évolué dans une logique d’économie de rentes. Il y a certes quelques profits, mais l’écrasante majorité de la population n’en profite pas. Le changement de paradigme à ce niveau nous amène à faire des investissements dans le domaine des infrastructures pour permettre à l’économie d’avoir les leviers sur lesquels elle peut s’appuyer pour se développer. On ne peut pas développer un pays s’il n’y a pas d’énergie. Le secteur privé ne peut se développer s’il n’y a pas suffisamment de capacité en termes d’infrastructures routières, énergétiques, etc. ce qui est donc en train d’être fait, pour permettre au secteur privé de prendre toute sa place dans l’économie nationale. (…). Des changements importants ont été fait pour rompre avec l’économie de rentes qui nous met dans un espace étriqué qui ne permet pas d’aller dans le développement. Des chantiers sont engagés, des études ont été faites, des dynamiques ont été lancées pour faire, bien entendu, du secteur minier, un secteur porteur mais un secteur aussi qui pourra développer ses capacités de transformation pour qu’il y ait plus de valeur ajoutée, pour que la Guinée s’engage dans une logique de développement industriel. Donc, ce n’est pas des coups d’humeur, c’est une volonté stratégique de faire, par exemple, de la bauxite, ce qu’est le pétrole pour l’Arabie Saoudite. Nous voulons que nous ayons une dynamique de transformation dans le temps en profondeur dans le temps, de la bauxite à l’alumine ; qui permettra de faire ressortir d’autres ressources que la guinée possède qui permettront de satisfaire les intérêts et les aspirations de l’écrasante majorité de la population », a-t-il indiqué.
L’acteur politique précisera, par ailleurs, que les ressources tirées du secteur minier tel que développé, seront utilisées pour développer l’agriculture « qui permettra d’asseoir cette souveraineté en termes alimentaire et en termes de pouvoir donner du travail à l’écrasante majorité des Guinéens ».
MohamedNana Bangoura