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On a envie de dire qu’ils sont tous pareils. Ces politiques Africains, des éternels complexés vis-à-vis de la presse locale. Le nouveau Premier Ministre vient de le démontrer. Bah Oury a choisi RFI pour sa première sortie médiatique. A l’entame de son interview fleuve, le média Français ne s’est pas empêché de le rappeler, amenant ainsi la presse locale à se poser nombre de questions en lien avec ses relations, pour l’heure, compliquées avec les autorités militaires. De quoi ne pas espérer grand-chose du nouveau locataire du palais de la colombe pour qu’il trouve un dénouement heureux à la situation qui contraint quatre des plus grands médias du pays à envoyer au chômage l’essentiel de leur personnel. Ceux qui se font cette opinion n’ont pas tort. Ils ne manqueront pas non plus d’arguments pour soutenir leur conviction.
Mais en réalité, ça va au-delà, présume un acteur de la société civile.
« On ne peut invoquer les relations tumultueuses qu’il y a entre les militaires au pouvoir et une certaine presse pour justifier le choix du nouveau Premier ministre de solliciter les médias non locaux pour sa première sortie. Il aurait pu le faire à la RTG, s’il lui est interdit de parler avec les médias sous sanctions » argumente un observateur. », l’a-t-il fait remarquer
Dans l’opinion, on explique non sans indignation, que le problème, c’est qu’il croit que son message pourrait mieux porter en se confiant à ces médias.
« C’est une habitude bien ancrée chez les politiques. C’est un complexe. Mais venant de Bah Oury, ça surprend, et ça renvoie un mauvais signal pour le début », regrette-t-on.
Mosaiqueguinee.com