Le Maroc rejette les accusations infondées d’Alger relatives à une prétendue expropriation immobilière

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Le Royaume du Maroc  a rejeté les accusations d’Alger sur un projet de « spoliation » de biens lui appartenant à Rabat, estimant qu’elles étaient « infondées » et participaient « d’un esprit d’escalade non justifiée », a déclaré lundi 18 mars 2024, une source diplomatique marocaine.

Ce rejet intervient quelques heures après que le ministère algérien des Affaires étrangères ait dénoncé, dimanche, dans un communiqué, une soi-disant « opération de spoliation » de biens de son ambassade à Rabat.

Ces nouvelles allégations mensongères algériennes sont contraires à la réalité des faits et méritent d’être largement élucidées. Décryptage.

Il faut tout d’abord préciser que contrairement à ce qui arguent les autorités algériennes, la représentation diplomatique (Chancellerie et résidence) d’Alger à Rabat n’ont fait l’objet d’aucune confiscation. Les deux locaux restent sous protection de l’Etat marocain, et ce, en dépit de l’absence de privilèges et immunités suite à la rupture unilatérale des relations diplomatiques par l’Algérie. Les deux locaux ont pour rappel été offerts à titre gracieux par les autorités marocaines.

Ensuite, il est nécessaire de prendre en compte le fait que le Maroc avait lancé dernièrement une opération d’élargissement de son département des Affaires étrangères qui a concerné également les locaux diplomatiques de la Côte d’Ivoire et la Suisse. C’est dans ce cadre que des discussions ont été également engagées avec les autorités algériennes pour un seul bâtiment, adjacent au siège du ministère marocain des AE, et qui n’était pas exploitable.  

Les autorités algériennes ont, à cet égard, été depuis deux ans, étroitement associées et dument informées en amont et à toutes les étapes, en pleine transparence, puisque dès janvier 2022, le département marocain avait notifié officiellement et à maintes fois aux autorités algériennes, du souhait de l’Etat marocain de se porter acquéreur dudit local. Dans ce sens, le ministère marocain des AE avait ainsi transmis 08 écrits officiels aux autorités algériennes, qui ont de leur côté répondu par pas moins de 05 écrits officiels. Le Consul Général d’Algérie à Casablanca a été également reçu au ministère marocain, à ce titre, pas moins de 04 fois.

En outre, les autorités algériennes avaient, dans deux de leurs écrits, répondu favorablement à l’offre marocaine en indiquant qu’une « évaluation domaniale de ces biens est en cours et qu’elle communiquera ses conclusions dès finalisation » avant d’ajouter que « la libération des locaux et le déménagement de son contenu se fera en respect des usages diplomatiques une fois l’opération de vente dument concrétisée ».

Dans une autre correspondance, les autorités algériennes avaient, aussi, informé les autorités marocaines de leur décision « d’engager une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique de certaines propriétés pour cause d’utilité publique », dont celles abritant la résidence de l’ambassadeur de la mission marocaine à Alger.

Au vu de ce qui précède, il est clairement établi que le Maroc continue d’assumer pleinement ses responsabilités et obligations conformément à la convention de Vienne de 1961, même lorsque les relations diplomatiques ont été rompues par décision unilatérale prise par l’Algérie le 24 août 2021. Le Maroc qui n’a jamais été dans une logique d’escalade ou de provocation, continuera à œuvrer pour préserver une relation de bon voisinage entre les deux pays et de fraternité entre les deux peuples. C’est ainsi que la procédure concernant le local en question est au point mort.

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