Lancement du Simandou: quand les esprits retors veulent détourner l’opinion de l’essentiel !

il y a 2 heures 13
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Au lendemain d’un événement relayé et commenté partout dans le monde, les contempteurs du régime du CNRD, pour une des rares fois, ont dû, avec une certaine bonne foi, adopter un discours d’une tout autre tonalité.

C’est en effet un événement qui renvoie une image nouvelle de la Guinée, loin de celle d’un pays abonné aux crises et définitivement divorcé d’avec le développement, dans toutes ses dimensions. Le lancement officiel de l’exploitation du Simandou en a apporté la preuve éclatante.

Il s’agit bien de ce mégaprojet dont on parle depuis des décennies et dont la concrétisation a longtemps été freinée — d’une part, par le gel des blocs 1 et 2 par la multinationale anglo-australienne Rio Tinto, à des fins spéculatives, et d’autre part, par un imbroglio judiciaire ayant opposé l’État guinéen à BSGR, autre géant minier, devant plusieurs juridictions internationales, à propos des blocs 2 et 3.

De toute évidence, la mise en œuvre de ce projet d’envergure exceptionnelle, n’aurait jamais été une réalité de 2026 sans la conviction et la volonté farouche du Chef de l’État, le président Mamadi Doumbouya, qui en a fait un pilier central de sa gouvernance. Comme le rappellent souvent ses collaborateurs, l’homme du Palais Mohamed V, a, dès le départ, placé ce projet au sommet de ses priorités.

Mais il serait injuste de passer sous silence l’engagement et le dévouement des acteurs à tous les étages des négociations, qui ont aussi œuvré à la concrétisation dudit projet.

Parmi eux, il faut nécessairement parler, en premier, du ministre Directeur de cabinet Djiba Diakité, président du comité stratégique du Simandou, qui a fait de cette mission une véritable obsession.

Présent sur tous les fronts, il n’a ménagé aucun effort pour faire avancer le dossier en mettant en avant les intérêts stratégiques et vitaux de notre pays, la Guinée.

A ses côtés, le conseiller spécial du président de la République, M. Ousmane Doumbouya, et de l’ancien DG de la CTG, aujourd’hui ministre des Mines, M. Bouna Sylla, dont les actions en silence et les contributions discrètes mais efficaces, ont été décisives.

Reconnaissons au Ministre Djiba Diakité, au sommet du comité stratégique, d’avoir su négocier avec brio et efficacité en faveur de la Guinée tout en surmontant d’énormes obstacles dans un environnement où les intérêts économiques et politiques étaient considérables.

Il serait donc réducteur de tourner en dérision cette réussite sous prétexte d’un discours prétendument mal rendu.

Ce qui importe, c’est bien la portée historique du projet et les perspectives qu’il ouvre pour le développement durable de la Guinée.

Tenez :

Le Simandou, ce sont des centaines de milliers d’emplois directs et indirects, 150 millions de tonnes de minerai de fer exportées chaque année, avec une teneur exceptionnelle de 65 %. Autant d’atouts qui feront de la Guinée l’un des principaux exportateurs mondiaux de ce minerai stratégique, influençant même les négociations sur le cours du fer au niveau international.

Sur le plan économique, le projet devrait doubler le PIB national et accroître considérablement les recettes de l’État, avec plus de 1,5 milliard de dollars de taxes et d’impôts attendus dès les premières exportations.

À ce stade, l’essentiel ne réside plus dans la qualité du discours — qu’il soit jugé habile ou maladroit, selon le camp —, mais bien dans la capacité de la Guinée à préserver cette dynamique et à transformer cet immense espoir de développement en réalité durable.

Mamoudou

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