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Après le lancement officiel de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux dans la commune de Ratoma le 28 octobre dernier, la Direction générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGCIP) a poursuivi, ce jeudi 30 octobre 2025, ses activités dans la commune de Lambanyi, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Pendant deux jours, les participants seront formés aux techniques de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, ainsi qu’aux approches alternatives de lutte contre les discours de haine.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la DGCIP, Amirou Diawara, a rappelé la portée et les objectifs de cette initiative.
“Cette rencontre se veut avant tout un cadre de concertation et de dialogue entre acteurs intervenant dans le champ de la cohésion sociale et de la promotion de la paix au sein de nos communautés.
Ces ateliers visent à outiller les acteurs locaux en techniques de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, ainsi qu’à promouvoir des réponses alternatives aux discours de haine, notamment dans les quartiers de l’axe Hamdallaye–Kagbelen, souvent perçus comme sensibles, mais aussi pleins de potentiel et d’énergie positive.”
Le directeur a également souligné le rôle crucial des participants dans le processus de consolidation de la paix :
“Les acteurs ici présents — qu’il s’agisse des jeunes, des femmes, des leaders communautaires, des forces de défense et de sécurité, des leaders religieux, des responsables politiques ou des représentants de la société civile — jouent un rôle clé dans ce processus, qui permet non seulement de résoudre les conflits, mais aussi de préserver notre tissu social.
La prévention et la résolution pacifique des conflits ne sauraient être efficaces sans des acteurs bien formés et engagés dans leur communauté.”
Durant ces deux jours, les participants développeront des compétences leur permettant :
d’approfondir leurs techniques de négociation et de médiation, de maîtriser la gestion pacifique des différends, de mettre en place des mécanismes locaux d’alerte précoce et de prévention des conflits, et d’identifier des réponses constructives face aux discours de haine et à l’incitation à la violence, notamment en ligne.
Présent à la cérémonie, le conseiller juridique du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), Dr Kalil Aïssata Keïta, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner cette démarche.
“Notre vision est celle d’une paix consolidée, d’une nation où chaque citoyen, quelle que soit son origine ou son appartenance, se sent écouté, respecté et pleinement acteur du destin collectif.
C’est dans cet esprit que nous plaçons la jeunesse — véritable moteur de notre avenir et de la cohésion sociale — au cœur de notre gouvernance et de notre stratégie de développement durable.
Cet atelier s’inscrit donc pleinement dans cette dynamique : celle de construire une Guinée unie, apaisée et tournée vers l’avenir.”
Dr Keïta a ajouté :
“Je suis convaincu que les connaissances et les outils partagés au cours de cet atelier deviendront des leviers puissants pour promouvoir ici, à Lambanyi, une véritable culture de paix, de respect et de tolérance — une culture qui fera grandir la confiance et consolidera un climat social durablement apaisé.”
De son côté, le conseiller communal de Lambanyi, Mamadou Alpha Ly, a salué une initiative “qui vise à bâtir une paix durable”.
“C’est une belle initiative que de réfléchir ensemble, de dialoguer et d’apprendre comment bâtir une paix durable dans notre commune.
Notre commune de Lambanyi est un espace de diversité : presque toutes les ethnies y vivent et plusieurs universités y sont implantées. C’est une richesse, mais aussi une responsabilité.”
Poursuivant, il a insisté sur la nécessité de transformer cette diversité en force :
“Nous devons faire de cette diversité un moteur de solidarité, et non un prétexte à la division. Ensemble, nous pouvons changer les mentalités, prévenir et réduire les risques liés aux discours de haine, et promouvoir des réponses pacifiques aux conflits. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre ou de violence ; c’est une manière d’être, de parler, d’écouter et de respecter l’autre. C’est ce que nous devons incarner à travers cet atelier : une parole bien utilisée pour guérir, reconstruire et réconcilier.”
La DGCIP prévoit de poursuivre cette série d’ateliers dans les prochains jours, notamment dans les communes de Sonfonia et Kagbelen, avec le même objectif : renforcer les capacités locales pour une paix durable et inclusive.
L’article Lambanyi : la DGCIP forme les acteurs locaux à la prévention des conflits et à la lutte contre les discours haineux est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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