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Après une accumulation de sanctions, la tension entre le FC Barcelone et l’UEFA atteint un nouveau point critique. Le club catalan se retrouve de nouveau sous le feu des projecteurs, cette fois pour une affaire liée aux contrôles antidopage.
Lors de la rencontre face à l’Inter Milan à San Siro, Lamine Yamal et Robert Lewandowski n’ont pas respecté à la lettre les instructions de l’officiel chargé du contrôle. Arrivés en retard et ignorant certaines consignes, les deux joueurs ont commis un manquement rare mais lourd de conséquences, entraînant des sanctions à la fois sportives et financières. Le Barça, conscient des règles, évoque la défaite et l’élimination amère comme explication, un argument qui ne convainc pas l’instance européenne.

Et ce n’est pas tout. L’entraîneur Hansi Flick et son adjoint Marcus Sorg écopent d’une suspension d’un match, les privant du premier rendez-vous de la prochaine Ligue des Champions. L’UEFA reproche aux deux hommes un comportement jugé « incorrect et antisportif » face à l’Inter. Selon Mundo Deportivo, le Barça conteste cette décision, exige des explications précises et envisage même un appel.
Sur le plan économique, le club doit également faire face à une lourde amende : 15 millions d’euros à payer immédiatement sur un total de 60 millions, sanction liée au non-respect des règles financières et à un déficit trop élevé ces dernières saisons. L’UEFA impose aussi deux ans de surveillance renforcée, ainsi que des mesures pour encadrer les comportements jugés antisportifs de certains supporters.
Sous cette avalanche de mesures disciplinaires, financières et sportives, le Barça se dit pris pour cible. Le bras de fer avec l’UEFA s’intensifie, nourrissant un climat explosif qui pourrait laisser une trace durable dans le football européen.
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