L’œil de Guineenews : reprise des travaux sur la route Dioumaya-Doyama, vers Falessadé

il y a 2 heures 18
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Là aussi, sans forfanterie aucune ou gloriole impromptue, nous pouvons dire que notre rubrique a contribué à faire avancer les choses. L’on se souvient de l’article l’œil de Guineenews, paru le 30 novembre dernier et intitulé : route Dioumaya-Doyama, vers Falessadé, les travaux d’aménagement gagneraient à être relancés de toute urgence. Serait-ce, une simple coïncidence ou l’incidence directe de l’article ?

Toujours est-il que, dans les jours qui ont suivi sa parution, les travaux ont repris sur cette route. Elle qui, auparavant, semblait, quelque peu délaissée voire ‘’oubliée’’, après qu’on y ait construit de gros ouvrages de franchissement.

L’on se rappelle qu’au plus fort de la dernière saison des pluies, cette route a été totalement coupée, des mois durant, avec la destruction des ponts de Konsoma et de Doyama, que les flots, en furie, ont entièrement emportés. Toute circulation automobile y a été interrompue, avec les multiples conséquences que cela induit, au plan social et économique, notamment. A l’époque, il n’y avait plus que les motos pour emprunter cette route interrompue en de multiples endroits. Et là encore, il fallait aménager des déviations, dont le franchissement était aléatoire et risqué. Mais, en un mot, c’était ça ou rien ; c’était à prendre ou à laisser !

Ainsi, de Dioumaya, sur la RN3, à la sous-préfecture de Falessadé, des dizaines de districts ont été totalement privés de tout contact avec le monde extérieur. Un vrai coup de massue porté à la commune urbaine de Dubréka, qui a longtemps été sevrée des biens de consommation courante, provenant de cette zone agropastorale, inaccessible, pendant cette interruption du trafic routier.

Un autre aspect à ajouter, pour décrire les conséquences que cette situation d’isolement a induit, dans la zone : c’est celui du camp d’armement et de munitions situé le long de la même route. Pour ce cas de figure, les effets ne sont point à disserter, ici. Il est facile de comprendre qu’un tel endroit puisse manquer de tout, sauf de l’accessibilité. Et cela, en toute circonstances.

Heureusement, qu’à ce jour, tout cela est en train d’être corrigé. Les cinq ouvrages de franchissement, dont les ponts de Konsoma et de Doyama, sont en train d’être rechargés. Finies, les déviations qui imposaient de longs contournements, sur des pistes tortueuses et défoncées.

 

Aujourd’hui, on voit des camions se succéder sans arrêt, pour apporter la latérite nécessaire au rechargement de la route en reconstruction. Des opérations d’arrosage sont également menées pour bien compacter la terre.

Les citoyens sont unanimes à saluer ces efforts consentis, pour le développement de leurs districts respectifs et l’amélioration de leurs conditions de vie.

Les responsables locaux partagent également, l’expression de cette joie, doublée de reconnaissance. C’est notamment, le cas des sieurs, Mohamed Tondon Sylla et Ibrahima Camara, respectivement chef du district de Kobiyan et chef du secteur Doyama.

Ils ont, tous deux, remercié les autorités, pour avoir pensé à reconstruire cette route, qui va contribuer au développement rapide et harmonieux, de toute la contrée. La réhabilitation de cette infrastructure assure aux populations, une mobilité parfaite, ce qui en soi est un facteur de progrès, par les échanges qu’il génère.

 

C’est ainsi que, saisissant l’occasion, les deux responsables ont lancé un appel aux populations riveraines de la route, Dioumaya Doyama. « Vous devez rester calmes, tolérants et surtout prudents, face aux mouvements fréquents des camions et autres engins de chantier. Vous allez sans doute, être incommodés par le bruit incessant des machines et la poussière que les travaux vont générer. Mais, surtout, vous serez exposés à des risques d’accident. Autant donc être très prudents. Que vous soyez piéton, cycliste, motocycliste ou automobiliste, faites beaucoup attention, quand vous empruntez cette route. Les travaux qu’on fait là, sont faits, dans notre intérêt. Les responsables du chantier nous ont dit qu’ils vont finir les travaux, dans les délais prévus. Ils vont limiter la poussière, du mieux possible. Ils promettent deux choses : l’arrosage des zones d’intervention et la réduction de la vitesse, de leurs véhicules. Ils disent compter sur nous, pour les aider à vite et bien travailler. Alors, la balle est dans notre camp. Nous devons leur montrer que nous apprécions leur travail et que, nous les soutenons et les encourageons. »

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