L’œil de Guinéenews : quand l’excès de vitesse trouve sa place…même en pleine ville et cause parfois, d’énormes dégâts !

Hélas, il faut toujours que des usagers se comportent mal pour que l’importance et la nécessité du respect du code de la route nous reviennent à l’esprit. Cette règle essentielle s’impose à tous et son application doit être conduite avec le maximum de rigueur. L’excès de vitesse fait partie de cette panoplie de règles. Partout, à travers la ville, la limitation de vitesse est fixée à 50 km/h et les panneaux qui l’indiquent sont visibles, le long des routes. Il y a aussi des endroits spécifiques, où cette limitation  est encore réduite, pour des raisons de sécurité. Pour être plus explicite, ajoutons que le code de la route précise qu’il faut toujours adapter sa vitesse aux circonstances de temps, de lieu, etc. Ce qui revient à dire : « vite quand on peut, doucement quand on doit. » On ne doit pas maintenir 50 km/h, limite fixée par la règlementation, lorsqu’il pleut très fort, lorsque la visibilité est très réduite ou quand on traverse une zone densément fréquentée. Comme nous le montre cette image, le chauffeur de ce 4X4 a violé les règles de prudence qui s’imposent à tous, en ville. Il a roulé à vive allure sur la route qui va à Nongo, à partir de Cosa. Arrivé à la courbe se trouvant à l’embranchement avec la nouvelle route bétonnée qui remonte vers Simbaya, il a perdu le contrôle de son véhicule et loupé le virage. Sous l’effet de la vitesse, il s’est déporté sur le côté gauche, a traversé le caniveau pour venir buter violemment contre un poteau électrique qu’il a tordu. Des dégâts matériels importants ont été enregistrés sur le véhicule et sur l’infrastructure. Nul doute que, sans le poteau qu’il a heurté et détruit, il serait allé plus loin, dans la casse. Les maisons situées en contrebas auraient fait les frais de son déchainement incontrôlé.  Nous tenons cette image de M. Gbamon Bérété à qui nous disons merci pour sa contribution à l’illustration de cette thématique. Etant arrivé sur les lieux, après l’accident, il n’a pas recueilli les circonstances exactes de l’accident et les éventuelles conséquences corporelles qui en ont résulté. Toujours est-il que le sujet abordé est bien illustré. Il montre clairement les conséquences qui peuvent résulter de l’excès de vitesse en ville. A supposer un seul instant que des piétons se soient trouvés sur la folle trajectoire de ce véhicule déchainé ou qu’il y ait eu des vendeurs installés sur le trottoir, on imagine ce qui aurait pu se passer.

Il y a lieu d’inviter tous les conducteurs au respect strict de la signalisation routière et d’éviter l’excès de vitesse qui est toujours un facteur aggravant, en cas d’accident.  L’AGUISER s’attelle à le faire savoir à tout le monde, les conducteurs d’engins surtout, à travers les campagnes d’information et de sensibilisation qu’elle a déjà entrepris et qu’elle compte élargir à l’ensemble du pays.