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Nous revenons pour la troisième fois sur la route du Niger, précisément, sur sa section qui sépare le carrefour Mafanco du rond-point de Madina-marché. Beaucoup de choses se passent là, qui méritent d’être évoquées. Pour que ceux qui ne les remarquent pas ou ne leur accordent pas le moindre intérêt, puissent les voir et en comprendre les tenants et les aboutissants. L’objectif étant d’amener les uns et les autres, à mieux s’informer de ce qui se passe en ces lieux et espérer que les décideurs puissent réagir et prendre les décisions qu’il faut, pour corriger les graves manquements qu’on y observe.
Que remarquons nous, au juste ? Les deux flancs de la route, sont littéralement envahis et transformés en ateliers de réparation de motos, de vulcanisation, de fourre-tout et en zone de stockage d’agrégats (sable). Moins les autres encombrements qui contribuent à bouchonner cette route, pourtant, assez large pour assurer une parfaite fluidité de la circulation.
Bien entendu que chacun cherche à gagner sa vie, par le travail de tous les jours. Mais, même là, quelques limites sont nécessaires, pour que tout se passe bien. Quand on pense aux efforts consentis et au coût financier investi pour la reconstruction de cette route, on est tout simplement surpris, devant tant d’insouciance et de laxisme, de la part de citoyens qui disent se débrouiller. ils squattent littéralement la zone, à des fins individuelles qu’ils justifient bien, mais qui ne sont pas innocentes, parce qu’elles portent un sérieux préjudice au bien public que constitue l’infrastructure routière.
En effet, même Toto sait que les lubrifiants qui sont déversés sans arrêt, sur la route, pour les besoins de réparation de motos, sont très nuisibles pour la chaussée, remise à neuf, il y a peu et pour l’environnement.
Les spécialistes pourraient mieux nous parler de l’effet nocif de ces huiles. Il est avéré que les huiles et autres lubrifiants, sont des matières polluantes qui affectent gravement l’environnement. En cas d’écoulement continuel, même en faible quantité, elles s’infiltrent peu à peu dans le sol, jusqu’à atteindre la nappe phréatique. Or, il faut bien admettre que l’entretien ou la réparation de motos ne va jamais sans que l’huile s’écoule ou que la graisse tombe. Et cela se voit, du premier coup d’œil. La chaussée et les dalles qui couvrent les caniveaux sont toutes noires. L’effet qu’on ressent est choquant. Parce que la route qui était neuve, il y a peu, donne l’impression de n’avoir jamais été reconstruite. Son esthétique est altérée et sa durée de vie est compromise. Et le phénomène se généralise. Il est observé un peu partout à travers la ville. Il suffit de faire un tour, dans les communes et quartiers, pour s’en rendre compte. Nous aurons l’occasion de vous montrer plein d’images qui l’attestent éloquemment. Gageons qu’on n’en reste pas là et que les décideurs s’investissent dans la préservation des infrastructures réalisées et la sauvegarde de l’environnement et du cadre de vie, dans la capitale.