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La circulation routière ne cessera guère de nous réserver des surprises. Chez nous, comme ailleurs, elle ne se déroule jamais, sans anicroches. Elle n’est pas à l’image du long fleuve tranquille que nous imaginons. Dès lors qu’on l’observe, tout simplement, même sans s’y insérer, ou qu’on la pratique en tant qu’usager (piéton, cycliste, motocycliste ou automobiliste) on voit les prismes déformants qu’elle peut, quelquefois, présenter. Lesquelles réfractions proviennent, soit de l’automobile, soit de la route ou bien de l’homme. Cela se matérialise par des séries de comportements, dont l’énumération est longue à dérouler ici et que les usagers adoptent, à un moment ou à un autre. Ces attitudes font partie de la large gamme d’infractions au code de la route, elles-mêmes, à l’origine des problèmes rencontrés dans la circulation, dont le point culminant est l’accident. C’est ce que nous montre l’image ici affichée. Elle a été prise la nuit, au quartier Yèmbeya, pour ceux qui connaissent la zone. Ce n’est pas un simple usager qui nous l’a fournie, mais plutôt le Directeur Général Adjoint de l’agence guinéenne de la sécurité routière (AGUISER). Il nous dit espérer qu’elle sensibilise nos lecteurs, en vue de leur éviter d’être auteurs ou victimes d’un tel genre d’accident. Cela traduit, on ne peut mieux, l’intérêt porté à notre rubrique.
Pour M. Yéké Bérété, sous réserve des conclusions du constat, tout donne à penser que cet accident dont on ignore le bilan, est dû à un excès de vitesse. De même, ajoute-t-il, le conducteur pourrait être un jeune, de par l’audace ou le risque qu’on peut relever, à la vue du véhicule, phares allumés, littéralement planté dans le caniveau et du probable manque de maîtrise du conducteur. En même temps, l’on peut également supposer, sous réserve de vérification, qu’il y a eu excès de vitesse, par imprudence ou sous l’effet d’un quelconque stimulant ou d’une forte excitation.
Ainsi, saisira-t-il l’occasion, pour dire l’importance qu’il y a à poursuivre, sans relâche, les efforts d’information et de sensibilisation des usagers. L’AGUISER s’y emploie sans relâche. Elle va y ajouter, un autre volet très important qui est la formation et le recyclage de tous les conducteurs. C’est par ce biais, dira M. Bérété, que l’on parviendra à lutter plus efficacement, contre l’insécurité routière, qui est à ce jour, un véritable fléau pour les pays du monde entier.
Dans le triptyque, homme, véhicule et route, c’est bien le premier cité qui est le facteur essentiel d’accident. En agissant sur lui, (c’est à dire l’homme), dans le sens de l’informer, le former et le sensibiliser, on est rassuré de gagner le pari contre les accidents.
Pour atteindre cet objectif, M. Yéké Bérété dira que l’AGUISER, en tant que chef de file de la sécurité routière dans notre pays, invite tout le monde à se mobiliser et à s’engager dans cette dynamique de changement de comportement, sur la route.
Il conclura, en faisant remarquer, que cet accident est bien l’illustration du déficit que relève son institution dans la qualité des comportements observés chez bon nombre d’usagers, chez nous. Pour s’en convaincre, il suffit de noter son caractère spectaculaire. A lui seul, il dénote l’excès de vitesse, pourtant interdit par le code de la route, surtout en ville et la nuit.
C’est la violation de cette règle, pourtant bien connue, qui a mis la voiture dans cette position de fusée ou de missile sur sa rampe de lancement !