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Alors que des rumeurs concernant une résurgence de la maladie à virus Ebola se sont vite répandues dans le pays, un responsable de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire met fin à toute désinfodémie.
Selon Docteur Sory Condé, aucune trace du virus Ebola n’a été détectée dans le pays, ce après plusieurs recherches effectuées.
« Le mardi passé, j’ai reçu un message d’un compatriote qui vit hors du pays en me disant qu’il y a un cas d’Ebola en Guinée, mais il n’y en avait pas. Il avait dit qu’il allait se référer pour me revenir, il n’est plus jamais revenu. Le lendemain, c’est un collaborateur de l’OMS qui m’a appelé pour la même chose, j’ai dit non, ce n’est pas vrai. J’ai appelé le directeur régional de la santé de N’zérékoré, après vérification il n’y avait rien », a-t-il précisé en premier lieu au micro de mosaiqueguinee.com ce mardi 13 février 2024.
Le premier responsable de l’entité en charge de la sécurité sanitaire en Guinée déclare ensuite que vingt (20) cas suspects de fièvre Lassa ont été enregistrés dans les régions administratives de N’zérékoré et de Faranah, cette année.
Deux (2) se sont avérés positifs dont un décès dans la préfecture de Kissidougou.
Ce technicien de la surveillance épidémiologique pense que les gens ont dû confondre les deux pandémies.
« Donc, nous nous sommes rendus compte que les gens ont confondu les deux situations, puisque Ebola et Lassa c’est les mêmes groupes de fièvre hémorragique virale. Maintenant, nous savons que la fièvre Lassa est endémique dans la zone forestière. Ce sont des rats à plusieurs mamelles qu’on appelle les mastomys qui sont les vecteurs. Ce sont ces rats qui hébergent le virus et transmettent le virus à l’homme. Vu que ces rats sont très nombreux dans les régions de Faranah et N’zérékoré, ces derniers temps on a eu des cas isolés. Les cas ont été transférés dans les centres de traitement des épidémies et leur prise en charge entamée. Malheureusement, le cas de Kissidougou on l’a perdu, celui de N’zérékoré est toujours sous traitement », a expliqué le Directeur Général de l’ANSS.
Des équipes d’intervention rapide sont désormais présentes dans toutes les communes de Conakry, les régions et préfectures du pays, rassure Dr Sory Condé.
« Ça ne vaut pas la peine de paniquer, nous avons les dispositifs nécessaires pour une détection précoce et une réponse rapide », a-t-il rassuré.
La Guinée dispose également de trente (30) centres de traitement des épidémies.
Le directeur général de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire invite donc les citoyens à faire preuve de sérénité.
Hadja Kadé Barry