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Le 22 novembre 1970, le peuple de Guinée se faisait agresser par des hommes armés conduits par des citoyens portugais. Une agression repoussée avec force par l’armée nationale guinéenne.
En ce vendredi 22 novembre 2024, 54 ans après, cet événement douloureux semble être rangé dans les oubliettes. Une situation que déplore le président de la délégation spéciale de Kindia, Elhadj Django Cissé que nous avons rencontré ce soir à domicile.
En ce vendredi 22 novembre 2024, 54 ans après, cet événement douloureux semble être rangé dans les oubliettes. Une situation que déplore le président de la délégation spéciale de Kindia, Elhadj Django Cissé que nous avons rencontré ce soir à domicile.
Connu pour son attachement à l’histoire de la République de Guinée et surtout son appartenance au PDG-RDA de feu Ahmed Sékou Touré, Elhadj Django Cissé aujourd’hui président de la délégation spéciale de Kindia se souvient encore de l’agression de 1970. Selon lui, cette histoire qui montre la bravoure du peuple de Guinée est de nos jours rangée dans les oubliettes. « D’abord je ne pourrai que vous remercier parce que depuis le matin à 7heures, je suis à l’écoute de la radio pour savoir si effectivement nous devons vraiment rappeler cette date historique que le peuple de Guinée a connue dans une très grande détresse. La Guinée a été agressée de 2 heures du matin jusqu’à 7 heures, les agresseurs sont rentrés pour attaquer le peuple de Guinée. Donc, un tel événement qui a été comme la victoire du 2 octobre 1958 soit maintenant dans les oubliettes et que la nouvelle génération n’arrive pas à connaître réellement le contenu du passé de ce pays, c’est grave. Je dis à cette nouvelle génération qu il y a 54 ans que la Guinée a été attaquée par une agression portugaise de tous bords. Nous devons enseigner l’histoire de notre pays pour que cette nouvelle génération soit bien informée de notre passé », a d’abord déploré Elhadj Django Cissé.
Selon le premier responsable de la commune urbaine de Kindia, au moins 150 personnes ont été tuées lors cette attaque. Une agression repoussée par l’armée guinéenne. « Moi malgré ce silence des autorités, je n’ai jamais cessé de féliciter l’armée nationale guinéenne parce que notre armée était là et bien avant l’agression, comme nous avons eu toute la possible, toute la chance et le courage de prendre notre indépendance, l’armée nationale de la Guinée est partie un peu partout en Afrique pour aller aider ces pays à obtenir leur indépendance. Donc la vigilance là , la technique, cette autre formation de notre armée a fait qu’on a bouté ces agresseurs hors de la Guinée », ajoute-t-il.
Malgré une condamnation de cette agression portugaise par plusieurs pays de l’Afrique et institutions comme l’ONU, certains rejettent la véracité de cette attaque. Sur ce point, Elhadj Django Cissé précise: « Nous de l’ancien temps, notre groupe est bien qualifié aujourd’hui, plusieurs d’entre nous sont leaders des partis politiques. Nous avons tous suivi l’harmonie et le courage qui ont permis de chasser les mercenaires. Donc dire que cela n’était pas une réalité pour certains alors, c’est des anti-guinéens, ils étaient partout, eux ils étaient à la solde de l’impérialisme pour pouvoir aider d’autres pays… Alors, c’est un espoir pour la nouvelle génération de savoir qu’il y a certaines dates qui doivent les motiver, le contenu de la date du 22 novembre 1970 doit les motiver aussi parce que l’homme c’est son après… »
Aboubacar Dramé, correspondant regional à Kindia
+224 623 08 09 10
L’article Kindia: Elhadj Django Cissé déplore le silence autour de l’agression portugaise du 22 novembre 1970 est apparu en premier sur Mediaguinee.com.