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Les Guinéens sont dorénavant inquiets à propos de leur sécurité, depuis l’enlèvement de Foniké Menguè, Billo Bah et de Mohamed Cissé.
Alors que le peuple comptait sur la justice pour être éclairé à ce sujet, le procureur général, a fait une déclaration annonçant qu’aucun mandat d’amener n’a été émis contre les leaders du Front National pour la Défense de la Constitution.
Cette communication qui prouve à suffisance que les leaders sont portés disparus, plonge le président du Parti du Renouveau et du Progrès, dans un désarroi.
« C’est très très inquiétant d’apprendre cela dans notre pays, surtout que nous savons que ce sont des hommes habillés en tenue militaire, lourdement armés et cagoulés, qui sont venus arrêter ces gens-là », regrette-t-il d’entrée, lors d’un entretien accordé, à notre rédaction ce vendredi 19 juillet 2024.
Rafiou Sow se montre préoccupé par non seulement le phénomène d’insécurité auquel fait face la population, mais aussi le silence des autorités à propos du kidnapping du Coordinateur National du FNDC et ses compagnons.
« Aujourd’hui, dans un pays comme la Guinée, que ceux de la justice disent qu’ils n’ont émis aucun mandat d’amener et qu’ils ne sont pas détenus par la justice, c’est extrêmement inquiétant. Le CNRD est là, le pouvoir est là, personne d’entre eux ne réagit ni le premier ministre qui fut ministre des droits de l’homme. Nous sommes dans un pays où personne n’est en sécurité aujourd’hui. Ça veut dire qu’à tout moment on peut t’enlever, te kidnapper, te tuer même », poursuit-il au micro de mosaiqueguinee.com.
Depuis dix jours maintenant, les familles des leaders du Front Anti 3ème Mandat en faveur de l’ex président Alpha Condé, sont sans nouvelles d’eux. Rafiou Sow exige donc des explications de la part du Comité National du Rassemblement pour le Développement.
« Nous, ce que nous demandons, ce qu’on éclaircisse la chose et que le gouvernement et le CNRD prennent cette situation à bras-le-corps », a-t-il martelé.
Pour Rafiou Sow, la fin de cette transition est plus que jamais nécessaire, car ceci pourrait aider la Guinée à avoir des autorités élues et reconnues, qui puissent diriger conduire le pays vers le développement.
Hadja Kadé Barry