Kaloum : plusieurs étudiants arrêtés après leur sit-in devant le ministère de l’Enseignement supérieur

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Ils étaient plusieurs dizaines d’étudiants issus des différentes institutions d’enseignement supérieur public à avoir manifesté ce jeudi 7 mars devant le ministère de l’Enseignement Supérieur, sis à Kaloum. Munis des pancartes sur lesquelles on pouvait, entre autres, lire « Je suis étudiant guinéen » ; « Nous dénonçons l’injustice flagrante que nous subissons », ces étudiants étaient venus exprimer leur mécontentement contre la règlementation ou le mécanisme de délivrance des diplômes, celui de 2019 (actuellement en cours) qui, selon eux, ne reflète pas les valeurs intrinsèques de l’étudiant guinéen.

« Nous voulons :

-premièrement, l’application de la réglementation des arrêtés de 2007. Nous avons été évalués en fonction des exigences de cette réglementation. C’est à quelques semaines de la remise de nos diplômes que nous avons été informés qu’il y avait une nouvelle réglementation, celle de 2019. Nous ne protestons pour la médiocrité. Si un étudiant mérite d’avoir la mention « passable », ce n’est pas un problème. Mais les étudiants ne peuvent pas se battre pendant 3 ans en espérant au moins avoir des mentions « bien » ou « assez bien » et se retrouver avec des mentions « passables » ;

-deuxièmement, l’installation du réseau wifi dans nos universités pour faciliter nos recherches ;

-troisièmement, que les autorités en charge de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de l’enseignement supérieur, créent des opportunités de Master pour les meilleurs étudiants de chaque promotion.

Faut-il préciser que nous ne sommes manipulés par personne. Ce sont des étudiants qui ont décidé de réclamer leurs droits », a expliqué Seydou Marico Sidibé, président du collectif des étudiants des Universités publiques de Guinée.

Il convient de souligner, par ailleurs que le sit-in n’a été que de courte durée et n’a pas été réprimé par les forces de l’ordre. En revanche, juste après la manifestation, certains étudiants ont été traqués et interpellés par les agents de la police. Ils ont été conduits dans des commissariats de Kaloum, où ils restent encore détenus, apprend-on.

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