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Ces quelques rares personnes qui gardent encore une confiance en notre justice, avaient naïvement espéré que Kabinet Sylla Bill Gates serait libre, cette fois-ci.
Mais c’était sans compter avec la volonté acharnée du Procureur spécial Aly Touré de maintenir ses accusés en prison, puis continuer à chercher des preuves pour conforter l’accusation complètement déglinguée par la vacuité du dossier.
Pour rappel, la chambre de l’instruction autrement composée, a ordonné, sans ambiguïté aucune, la mise en liberté d’office et immédiate de l’homme d’affaires, ex-intendant de la présidence de la république, sous Alpha Condé.
Mieux, les juges anticipant sur des réactions absolument illisibles, d’un point de vue judicaire, du procureur spécial près la CRIEF, ont aussi sollicité de celui-ci, l’exécution du présent arrêt nonobstant tout recours et avant enregistrement. On ne peut plus claire !
On n’a pas besoin d’interprète pour comprendre que la décision ainsi prise doit être obligatoirement exécutée.
Envers et contre tout, Aly Touré décide donc de maintenir à nouveau en prison le patron de Djoma Groupe. Privant ainsi celui-ci d’une cinquième opportunité du genre, de retrouver les siens, dehors, ce, après près de deux ans de détention.
Le film de cette de cette saga judiciaire avilissante pour le pays, amène des esprits espiègles à se convaincre qu’il y a anguille sous roche. Que le dossier Kabinet Sylla est loin d’être une affaire judiciaire.
Et que, par conséquent, sa libération ne dépend pas que d’une décision favorable prise par un juge.
Dans l’opinion, on est convaincu que tout est décidé en dehors de la justice. Et que le rang et le statut du prisonnier, sont déterminants pour décider de sa libération.
Concernant Bill, ce qui se dit et qui suinte des grandes officines, est qu’il est reproché à l’homme d’être un politique avec une grande assise financière qu’il mettrait à profit pour financer les opposants au régimes. Que du blablas ! Une réelle absurdité ou simple illusion, pour nourrir les fantasmes en vue de justifier l’arbitraire.
«Bill Gates n’a jamais été membre d’une structure du parti. Il est resté le plus loin que possible de notre parti», a confié un haut responsable du RPG, non sans indignation.
A cette allure, ce qui reste à faire par l’ancien intendant à la présidence et ses soutiens, c’est de prier le ciel pour qu’il ait une justice divine, celle-là toujours parfaite.
Mognouma