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Ce vendredi 08 mars est célébré dans le monde entier la journée internationale des droits des femme. A cette occasion Actuguinee s’est rendu au centre de formation professionnel Camara Laye de Donka rencontré Fatoumata Keita, une passionnée de chaudronnerie qui a choisi d’apprendre ce métier malgré son problème de vue.
Fatoumata Keita est une étudiante de première année en chaudronnerie au centre de formation professionnelle Camara Laye de Donka . Elle dit avoir choisi ce métier pour suivre les traces laissées par son père ancien chaudronnier.
« Je fais la première année chaudronnerie. J’ai choisi ce métier parce que depuis l’enfance j’admirais les œuvres d’art fabriqué par mon père. Vu qu’il était chaudronnier et parce qu’il n’est plus, j’ai décidé de faire comme lui, je fais la relève en espérant perpétuer ces oeuvres, je veux qu’il soit fier de sa fille. C’est pour cela c’est devenu une passion et je me donne les moyens d’accomplir ce rêve », a-t-elle fait savoir.
Poursuivant , Fatoumata Keita dit être victime de jugement de la part de certains hommes qui lui rappellent sans cesse que la chaudronnerie est un métier réservé à la gente masculine.
« Depuis que j’ai décidé de poursuivre mon rêve de devenir chaudronnier ce n’est pas le goût de beaucoup d’hommes, du coup il y a parmi eux qui n’apprécient pas ça. Ils disent que c’est un métier réservé aux hommes. C’est pour cela je me suis donc fixée un objectif de démentir leur jugement et les prouver que les femmes sont capables de faire tout ce que les hommes font », dit-elle
Malgré son problème lié à sa vue, cette étudiante entend poursuivre son rêve. Elle invite les jeunes filles à se former dans les métiers.
« Vous savez j’éprouve des difficultés en travaillant, parce que j’ai un problème de vision et la flamme m’empêche de mieux exercer, mais je me dis que c’est juste pour un temps ça va passer. Je profite de cette occasion pour demander aux filles d’aller étudier, de ne pas rester à la maison et compter sur les hommes. Il existe aujourd’hui des écoles professionnelles pour tout ce qu’on veut faire, pratique comme théorie de la première année à la troisième année. Donc je demande aux filles de venir apprendre des métiers », a lancé Fatoumata Keita chaudronnière
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
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