Journée de grève à Boké : le mot d’ordre « largement » suivi dans les sévices publics, privés et mixtes….

il y a 2 mois 137

PLACEZ VOS PRODUITS ICI

Dans la préfecture de Boké, suite au mot d’ordre de grève générale et illimitée lancé par le mouvement syndical guinéen, les activités sont restées paralysées dans tous les secteurs d’activités. Hormis le gouvernorat et la préfecture où quelques travailleurs ont répondu présent. Au niveau des autres services publics et privés, l’atmosphère était morose.

Dans les écoles publiques et privées, élèves et encadreurs ont boudé les salles de classes. A Filira par exemple le plus grand établissement public de la préfecture, lors de notre passage, il n’y avait qu’un seul enseignant dans l’enceinte de la cour. Même constat dans les autres écoles de la ville.

Au niveau des banques, aucun mouvement n’était visible, la plupart que nous avons visitées étaient fermées, seuls les vigiles étaient positionnés devant ces services.

Au niveau de l’hôpital régional et certains Centres de santé de la place, là, le travail se passait comme à l’accoutumée. Dans les marchés, des petits regroupements se constataient par endroits et par moment, même si les grands boutiques et magasins sont restés fermés.

La circulation n’a pas connu de perturbation. Faute de voitures, plusieurs citoyens qui devraient se rendre à Kolaboui, Kamsar ou à Sangaredi, étaient obligés d’emprunter des Taxi-Motos avec des surfacturations très élevées. A la Gare Routière, plusieurs passagers étaient bloqués sur le lieu.

Dans les Mines, plusieurs Entreprises ont suivi le mot d’ordre de grève du mouvement syndical. C’est le cas de la CBG qui, à la veille, a fait un communiqué pour exprimer son adhésion au mouvement de grève lancé par les Centrales syndicales

Plusieurs citoyens rencontrés par notre correspondant basé dans la ville minière, ont exprimé leur inquiétude par rapport à ce qui ce profil à l’horizon. Ils demandent au Président Mamadi Doumbouya de faire des concessions afin de sortir de cette situation.