PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
C’est un fait très fréquent dans les pays d’accueil des migrant irréguliers, notamment en l’Italie. Depuis 10 jours, un jeune migrant, de nationalité guinéenne est décédé dans un centre de transit pour étranger en Italie, dans des conditions atroces.
Selon le site d’information informigrants.net, Ousmane Sylla, âgé de 22 ans et détenu dans un Centre de séjour pour étrangers (CPR) « a été retrouvé par ses compagnons d’infortune pendu dans sa cellule aux environs de 5h du matin », le dimanche 4 février 2024.
Visiblement, le jeune Ousmane ne pouvait continuer à tenir les tortures auxquelles il était soumis depuis son incarcération dans ce centre, surtout après avoir séjourné à Trapani, en Sicile.
Pourtant, rapporte notre source, Sylla avait « reçu un ordre d’expulsion le 13 octobre après avoir été débouté de sa demande d’asile ».
Il venait donc d’être transféré près de la capitale.
Sur les murs de sa cellule, le jeune Guinéen a pris le soin d’exprimer, ce qu’on pourrait appeler dernières volontés. En français, Ousmane Sylla a affirmé ne plus pouvoir tenir et qu’il souhaiterait que son corps soit rapatrié en Guinée, s’il mourrait.
« Je n’en peux plus, je veux rentrer chez moi. L’Afrique me manque, et ma mère aussi. Si je meurs, j’aimerais qu’on renvoie mon corps en Afrique. Paix à mon âme, que je repose en paix », rapporte le site infomigrants.net.
Cet autre décès de migrants relance le débat sur les conditions atroces dans lesquelles vivent les migrants en Italie. Dans ce centre de transit, la mort tragique d’Ousmane a provoqué la colère des autres migrants qui y séjournent.
Le même dimanche, ces migrants ont jeté des pierres sur les policiers, incendié des matelas, tenté de briser une des portes du centre et de mettre le feu à une voiture. Deux policiers ont été blessés, l’un d’eux a été hospitalisé et 14 personnes arrêtées, rapporte notre source qui cite les autorités italiennes.
MohamedNana Bangoura