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Le secrétariat général du Syndicat Libre des enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) dit avoir appris avec consternation et indignation l’incident survenu, le 11 mars 2025, à l’école Sainte Marie de Nongo, où un élève a introduit une arme à feu, blessant grièvement deux de ses camarades.
Dans une déclaration relayée sur ses différentes plateformes numériques, la structure syndicale a condamné avec la plus grande fermeté cet acte inacceptable qui porte atteinte à la sécurité et à la sérénité des espaces éducatifs, lieux sacrés dédiés à l’épanouissement et au savoir.
« Cette violence insensée, en plus de traumatiser la communauté scolaire, rappelle tragiquement l’urgence de renforcer les mesures de protection dans nos établissements », lit-on.
Personnellement, la secrétaire générale, Kadiatou Bah a exprimé sa sympathie envers les élèves blessés, leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble du personnel et des élèves de Sainte Marie, ébranlés par ce drame.
« Le SLECG assure son soutien total pour accompagner psychologiquement les victimes durant leur convalescence. Face à la gravité des faits, nous exigeons une enquête approfondie, indépendante et transparente pour élucider les circonstances de cet acte », a-t-elle sollicité.
Comment une arme a-t-elle pu être introduite dans l’établissement ? Quels manquements sécuritaires ou éducatifs ont conduit à cette tragédie ? Quelles mesures correctives seront mises en place pour éviter toute récidive ?
Face à toutes ces interrogations, le SLECG a invité les autorités compétentes (police, justice, ministère de l’Éducation) à agir sans délai et à rendre publics les résultats de l’enquête.
« La transparence est essentielle pour restaurer la confiance des familles et du public. Cet événement tragique doit servir d’électrochoc. C’est pourquoi, le SLECG propose :Un audit national sur la sécurité dans les écoles ; Des formations obligatoires pour le personnel et les élèves sur la gestion des conflits et la prévention de la violence ; L’installation systématique de détecteurs de métaux et de cellules psycho-sociales dans les établissements sensibles ; La mise en place d’un observatoire de la sécurité scolaire : Cet observatoire serait composé de chefs de classe, d’un représentant du syndicat, ainsi que de pairs éducateurs (des élèves spécialement formés à cet effet), sous la supervision du surveillant général. Son objectif serait d’identifier les signes avant-coureurs de violences et d’agir en prévention », a-t-elle sollicité.
« Le SLECG restera vigilant et mobilisé pour défendre le droit de chaque enfant à étudier en sécurité ».
Alhassane Fofana