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Rues désertes, coût du transport élevé, marchés hebdomadaires vides telles sont les réalités à Mamou ce jeudi 21 décembre, quatrième jour depuis l’explosion du dépôt des hydrocarbures à Kaloum. Les citoyens de Mamou tirent le diable par la queue pour joindre les deux bouts. L’arrêt de la vente du carburant a fortement affecté les secteurs d’activités de la ville carrefour.
Le litre d’essence se négocie en cachette au marché entre 30 000 à 40 000 GNF. Les tronçons qui se négociaient à 2000 sont facturés par les taxi motos à 5 000 GNF. Plusieurs personnes préfèrent parcourir les tronçons à pieds.
Le manque d’essence affecte aussi les marchés hebdomadaires. A Berteya dans la sous préfecture de Soyah, hier mercredi, les producteurs agricoles ont eu de la peine à acheminer leurs produits au marché. D’habitude, ils transportent les produits sur des motos des zones agricoles vers les lieux de vente. Ils s’agit des producteurs d’aubergines et de bananes de Bokondjon et Banworoya
Ceux vers la frontière avec la Sierra Leone producteurs de piment, de bananes et de gingembre.
Dans la plupart des villages, ce sont des petits groupes électrogènes qui sont utilisés pour avoir de l’électricité. les populations utilisent les services des chargeurs de batterie pour trouver de l’énergie pour les téléphones. Dans ces localités, le propriétaire d’un téléphone dispose de deux batteries qu’il alterne lorsque l’une des batteries est en charge. Malheureusement, ils ne trouvent plus où recharger leurs batteries. Plusieurs téléphones sont éteints.
Aujourd’hui, les populations tendent l’oreille aux autorités pour débloquer cette situation avant que le pire ne se produise.