Le président colombien, Gustavo Petro, a interdit l'entrée d'avions militaires américains transportant des migrants expulsés, et affirmé qu'il n'accepterait que des vols civils qui traitent les migrants avec "dignité". Sur X, il a également demandé aux 15 000 ressortissants américains présents en Colombie de régulariser leur situation migratoire, fait savoir Lionel Poussery, le correspondant de France 24 à Bogota, "une décision qui pourrait avoir des conséquences diplomatiques importantes".