Guinéens expulsés du Sénégal : « ils sont tous rentrés et ont reçu l’autorisation de rejoindre leurs familles » (DG Guinéens de l’étranger)

Plusieurs Guinéens ont fait l’objet d’interpellation lors des récentes manifestations à Dakar. Aux dernières nouvelles, ils sont au total 105 Guinées à être arrêtés et expulsés du Sénégal a fait savoir  Mamadou Satiou Barry, Directeur général des Guinéens établis à l’étranger dans l’émission Mirador de ce lundi 12 juillet 2023.

Selon lui, un groupe de de 51 personnes se trouve à Bondoufourdou ( frontière Guinéo-sénégalaise et un autre groupe constitué de 54 personnes est à Kédougou. Parmi eux, figurent des femmes enceintes et des enfants.

À en croire le Directeur Satiou Barry, après l’intervention du ministère des Affaires étrangères, plusieurs d’entre eux ont pu rejoindre leurs familles respectives.

« La nuit d’avant-hier à 00h, des femmes en état de famille et les femmes avec des enfants on fait l’objet de libération. Donc actuellement on a 48 hommes plus 4 femmes qui sont toujours détenus du côté de Kédougou. À Boundoufourdou, ils ont fait l’objet d’audition, donc il s’est avéré que la majorité venait de Pita,  Labé,  Lelouma et Conakry. Une délégation conduite par le préfet de Koundara a séjourné hier à leur côté. Donc d’identification en identification, d’échange en échange, il s’est avéré que ce sont des Guinéens et ils sont tous rentrés à Koundara et ont reçu l’autorisation de rejoindre leurs familles respectives », a-t-il rassuré .

Par ailleurs, le département des Affaires étrangères par la voix du Directeur des Guinéens de l’étranger appel les ressortissants Guinéens à plus de responsabilité. « Nous faisons face à une situation particulière, donc nous demandons à nos compatriotes quand il y a manifestation au niveau du pays d’accueil, de ne pas s’en mêler parce que c’est une question interne », a-t-il lancé.

À préciser que le ministère des Affaires étrangères ne compte mener des enquêtes pour savoir réellement si ces guinéens ont participé à ces manifestations dont ils sont accusés par le gouvernement sénégalais.