Guinée : Cellou Dalein donne les rasions de son séjour prolongé à l’étranger

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Honorer les invitations des 50 fédérations de l’UFDG à l’étranger, participer aux rencontres internationales auxquelles il avait été privé sous le régime Alpha Condé, le sort réservé aux anciens dignitaires par le régime CNRD, sont, entre autres, motifs pour lesquels le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo est hors du pays. Il les abordés ce mercredi 6 décembre 2023 dans l’émission les « Grandes Gueules » de nos confrères d’Espace FM.

« Je vous aurais menti si je ne vous dis pas que la Guinée me manque. Mais pas tout à fait. Grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, je suis en contact avec les militants et responsables du parti. Je préside des Conseils politiques, je préside les réunions de l’ANAD, je suis en contact avec les fédéraux de N’Zérékoré, de Beyla, de Kankan grâce au téléphone et WhatsApp. Je rencontre aussi les fédéraux de l’étranger. L’UFDG a 50 fédérations à l’étranger. Actuellement, j’ai beaucoup d’invitations que je n’arrive pas à honorer. Toutes les fédérations veulent que je leur rende visite. Ils mobilisent souvent les militants pour me recevoir. Vous avez vu récemment mes visites à Monrovia, à Luanda, en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Gambie. Actuellement, toutes les fédérations, chacune veut que je lui rende visite et j’essaie de m’organiser. Je suis invité à beaucoup de conférences où j’ai la possibilité de donner mon point de vue par rapport aux défis auxquels le monde est confronté. Parce que je bénéficie d’une certaine confiance et crédibilité à l’extérieur. Donc, je participe à ces réunions. La Guinée me manque j’aurais dû vraiment repartir, faire le tour, prendre la route, aller à N’Zérékoré, à Beyla, à Kankan, rencontrer les militants. Je n’ai pas pu arriver à Kankan, on m’avait barré la route à Tokounou. Jusqu’à présent les militants de Kankan et de Siguiri m’attendent. J’ai envie d’honorer leurs invitations. Il y a un an avant le coup d’État contre Alpha Condé, je ne pouvais pas sortir de la Guinée. J’ai raté beaucoup de rendez-vous, beaucoup de rencontres à l’international. Je ne pouvais pas. On m’a même extrait d’un avion. À cause de la passion et la haine, j’ai été privé injustement des opportunités qui m’étaient offertes d’animer le parti de l’extérieur et de participer à des rencontres Internationales très importantes. J’ai dit, je vais attendre et continuer à mener mon agenda international en attendant de voir si les tensions peuvent baisser, » a-t-il expliqué.

Cellou Dalein Diallo rentre quand en Guinée ?

Poursuivi par la justice dans l’affaire ‘’Air Guinée’’, le président de l’UFDG est hors du pays depuis plusieurs mois. Il dit attendre la suite de la procédure soumise par la justice guinéenne à son homologue du Sénégal qui, va l’entendre pour sa version des faits.

« La justice guinéenne a pris l’initiative de lancer une commission rogatoire pour que je sois entendu sur le dossier Air Guinée. Et ce processus est en cours. Donc, j’attends de finir ce processus. Je pense que la justice guinéenne a confié à la justice sénégalaise de m’écouter sur la base des questionnaires que la justice guinéenne enverra et après ça, je verrai et j’apprécierai. Mais, je suis sûr que je ne suis pas fait pour rester à l’étranger. J’étais déjà disposé à partir mais puisque cette initiative est là, je vais essayer de la finir d’abord. C’est après mon départ de Conakry que la convocation a été émise. Je suis venu à Dakar pour des raisons familiales. Ensuite, concernant le dossier de la maison, j’ai demandé la protection de la justice que je n’ai pas eu. Il y avait trop de passion et de haine. Tous ceux qui recevaient des convocations dans ce contexte-là, étaient conduits immédiatement à la maison centrale. Les Kassory, les Diané, Les Oyé n’ont pas bénéficié de la présomption d’innocence. Et compte tenu de la déception qui était la mienne face à l’échec de la demande vis-à-vis de la justice, de la haine et la passion qui semblaient entourer toutes les questions qui étaient liées à ma personne, j’ai estimé que les tensions baissent pour rentrer en Guinée. Mais étant vrai que les convocations ont été jugées irréguliers par mes avocats… » a déploré l’ancien Premier ministre.

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