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La structure Tronix a lancé officiellement, ce samedi à Conakry, la première édition du Grand Concours Culinaire TYOUKANIA – La Louche d’Or. Ce rendez-vous inédit vise à promouvoir la richesse et la diversité de la cuisine guinéenne, tout en offrant une vitrine aux talents locaux.
Prenant la parole lors de la conférence de presse, Emmanuel Camara, coordinatrice générale du projet, a rappelé qu’« il y a un peu plus de sept mois, La Louche d’Or n’était encore qu’un rêve, qui prend aujourd’hui forme grâce à la confiance et à l’engagement de nos partenaires, notamment l’OGP ».
L’événement réunira 16 candidats, issus pour la plupart de la restauration informelle de Conakry. Ils s’affronteront le 15 novembre prochain, sur la plage de Camayenne, devant un jury d’experts, des représentants institutionnels et un large public passionné de culture et de gastronomie.
Pour la coordinatrice, La Louche d’Or est bien plus qu’une simple compétition :
« C’est un mouvement de valorisation des savoir-faire locaux, une plateforme d’opportunités et de visibilité pour celles et ceux qui perpétuent chaque jour l’identité culinaire de notre pays. »
Le jury, composé de professionnels du secteur, évaluera les participants selon cinq critères :
- le goût et l’équilibre des saveurs,
- la créativité et la présentation,
- le respect des recettes traditionnelles revisitées,
- l’hygiène et la technique culinaire,
- ainsi que le vote du public, déjà ouvert en ligne.
À la présidence du jury, la cheffe Élise Malina Koïvogui a souligné la portée culturelle et symbolique de cette initiative :
« Cet événement est une vitrine de notre patrimoine culinaire, une célébration de la diversité et de la richesse des saveurs guinéennes. »
Elle a encouragé les candidats à exprimer leur identité à travers leurs plats :
« Chaque plat est une rencontre entre tradition et modernité. Cuisinez avec amour, passion et fierté, car c’est cela qui fera la différence. »
Les représentantes des ministères du Tourisme et de l’Hôtellerie, ainsi que de la Culture et de l’Artisanat, ont salué cette initiative alignée sur la Vision Simandou 2040. Elles ont rappelé l’importance du concours dans la valorisation du patrimoine culinaire guinéen :
« La Louche d’Or place la gastronomie guinéenne au cœur de la créativité, du partage et de la fierté nationale. Elle contribue à la promotion du tourisme, de l’industrie alimentaire et à l’insertion professionnelle des jeunes. »
En valorisant les produits locaux, en structurant le secteur culinaire informel et en offrant des opportunités de formation, La Louche d’Or ambitionne de devenir un outil de développement économique et culturel durable.
« Ce concours est aussi une manière d’inciter les hôteliers à employer des cuisiniers spécialisés dans les plats traditionnels guinéens, afin de permettre aux touristes de découvrir nos mets locaux », a ajouté la représentante du ministère de la Culture et de l’Artisanat.
La conférence s’est clôturée sur une note gourmande, avec une dégustation de plusieurs mets emblématiques du pays : lafidi, tô, tobogui, lakkiri, et bien d’autres spécialités locales qui ont ravi les papilles des participants.
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il y a 4 heures
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