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Les travaux ont duré deux jours. Ils se sont achevés ce vendredi 28 juin 2024.
C’était une rencontre de donner et de recevoir au centre de laquelle, cinq panels et deux ateliers ont pu être animés.
« Le premier concernait la transformation durable des ressources. On a fait l’état des lieux, on a proposé des solutions et ensemble des perspectives ont été données. Ensuite, il a été question de l’exploitation minière et de l’environnement avec une approche intégrée de la planification et de la réhabilitation pour l’avenir. Deuxième panel, un atelier sur les instruments pour accélérer le développement des collectivités locales dans les zones minières. On a eu un panel sur la gouvernance participative et l’engagement citoyen dans les zones minières en identifiant les leviers stratégiques pour un développement territorial et local durable. On a eu également un panel sur l’étude d’impact environnemental et la transition énergétique. Il y a eu un autre panel sur l’avenir de l’industrie extractive. On a parlé de formation, de recherche et d’orientation politique durable. Et le dernier panel portait sur le contenu local à côté duquel, il y a eu un atelier sur la digitalisation », a rappelé Mohamed Bangs Bangoura, le président du comité 21 Guinée.
Ces différentes activités ont eu le mérite d’avoir l’adhésion d’un public important en plus des acteurs qui interviennent dans le développement durable. Les travaux ont été sanctionnés par plusieurs recommandations.
« 1- Prendre des mesures pour le respect de la conformité à la gestion environnementale dans la réalisation des projets ;
2- Changer le paradigme pour que les mines soient une opportunité et orienter les compagnies minières dans le développement économique et la préservation de l’eau ;
3- Consolider les engagements collectifs pour un développement durable à travers toutes les couches sociales pour éviter l’avancée du désert en Guinée ;
4- Renforcer la synergie d’action entre le ministère des Mines et de la Géologie et celui de l’Environnement ;
5- Faire face aux défis de l’exploitation minière en Guinée ;
6- Renforcer la maîtrise d’ouvrage au niveau des collectivités locales ;
7- Développer et renforcer les mécanismes de suivi-évaluation de projets par les fonds alloués aux collectivités locales ;
9- Définir une stratégie de développement du secteur minier ;
10- Investir davantage dans le développement du capital humain ;
11- Renforcer les moyens des communautés à la base ;
12- Renfoncer les moyens des communautés à fournir des services locaux », a dévoilé Mme Sy.
Mohamed Bangs Bangoura est satisfait des conclusions des travaux. « On met un terme à cette édition avec des résultats, on ne parle même pas des recommandations qui étaient très pertinentes, avec six panels qui se sont tenus et deux ateliers. Vraiment, on est très très content que cette deuxième édition ait lieu et nous sommes très pressés, au même titre que les participants, de nous retrouver pour la troisième édition. Et d’ici là, en espérant que les recommandations de la deuxième édition seront mises en œuvre, s’il plaît à Dieu », a-t-il souhaité.
C’est ce que souhaite également Kabinet Komara. L’ancien ministre est une personne ressource qui a fortement contribué à la réussite du Forum. Il estime que les travaux sont voués a l’échec si les recommandations qui en sont issues ne sont pas mises en œuvre.
« Ce forum a répondu à mes attentes dans la mesure où il y a eu beaucoup de sensibilisation, oui. Mais si ça doit être un forum de plus, sans que les acteurs ne se saisissent des recommandations. et des problèmes qui ont été soulevés, alors ça aurait été un problème pour eux. Mais j’espère vivement que nous allons tirer des bénéfices », a-t-il dit.
La cérémonie de clôture de la deuxième édition du FOMIDE a été présidée par Alhousseine Kaba, conseiller sur les questions de mines à la primature.
Sékou Diatéya