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A quelques heures de la fin de l’ultimatum, ce 30 juin, lancé par les autorités égyptiennes aux étrangers, en situation irrégulière, de quitter le pays, plusieurs Guinéens vivants dans ce pays sont dans la psychose. Malgré qu’il reste encore une journée, les autorités égyptiennes ont déployé des policiers pour le contrôle dans les rues et dans les maisons. Certains sont déjà interpellés et détenus dans les prisons. D’autres ont préféré se réfugier dans les maisons pour échapper à la chasse à l’homme.
A. Diallo une citoyenne s’est confiée à Guineenews en ces termes : » C’est une compatriote qui a financé mon voyage pour ici. J’ai travaillé pendant une année pour rembourser le financement. Le travail chez les arabes est très difficile. Les salaires sont faibles et on trouve difficilement à manger. Le gouvernement a annoncé un délai pour être en règle ou quitter le pays. Actuellement, nous qui sommes sans papiers, les autorités nous ont interdit les marchés, le transport, les hôpitaux. Le 1er juillet, les agents de la sécurité annoncent une traque contre nous jusque dans nos chambres. Nous n’osons plus sortir. Ce sont des connaissances qui nous apportent à manger. Les policiers ciblent nos domiciles. Ils font des percussions spontanées. Plusieurs compatriotes y sont déjà interpellés et détenus. Il y a des malades parmi eux. Nous vivons actuellement une situation intenable. Nous sollicitons l’implication des autorités guinéennes pour nous sortir de cette situation »
Le lundi 24 juin dernier, un groupe de Guinéens a manifesté devant l’ambassade de Guinée au Caire pour dénoncer le laxisme des autorités guinéennes.