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À moins de 48 heures de la fête de Tabaski, les fidèles musulmans qui en ont les moyens s’activent pour trouver un animal à immoler.
Dans la matinée de ce vendredi 14 juin 2024, nous avons fait un tour dans certains lieux de vente de bétails de la commune urbaine de Labé.
Trouvé sur un des lieux sillonnés, un vendeur se plaint de la rareté de la clientèle.
« Une chèvre actuellement se négocie entre 1 million jusqu’à 2 millions de francs guinéens. Un mouton se négocie entre 2.200.000 jusqu’à 4 millions pour les moutons maliens. Actuellement, nous rencontrons beaucoup de difficultés ici. La pluie nous fatigue mais aussi la rareté de la clientèle. Certains disent que les prix sont élevés mais nous aussi on achète très cher et nous payons le prix du transport avant d’être ici. Parfois, les localités où nous achetons se trouvent loin de la ville », explique Mamadou Alpha Diallo.
Alors qu’il était venu pour acheter une chèvre, un client estime que les prix sont au-dessus de ses moyens.
« Je suis venu ici pour acheter une chèvre, j’ai envoyer 1 million cent mille, mais le vendeur me dit qu’une chèvre est vendue à 1 millions deux cent mille. On n’est pas tombé d’accord, donc je suis obligé de partir d’abord. Cette année, le prix du bétail est à la hausse », regrette Mamadou Alimou Diallo.
Aïssatou Zawiya Diallo, correspondante régionale