PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Devant des diplomates de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le ministre des Affaires étrangères a invoqué des “impératifs sécuritaires” pour justifier la fermeture des médias. Une contrevérité, dans la mesure où l’arrêté portant retrait des agréments fait mention de “non-respect des cahiers des charges”.
Le chef de la diplomatie guinéenne a également soutenu que la fermeture était intervenue pour empêcher les médias concernés “de prendre en otage un pays et de le mettre sous le feu de la division ethnique, de la confrontation entre les différentes composantes”. Morissanda Kouyaté est allé jusqu’à comparer ces médias à la radio Mille Collines au Rwanda. Mais, s’il le lui était demandé, il serait incapable d’apporter une quelconque preuve de ses allégations.
“Tous les pays qui entourent la Guinée ont subi la guerre civile, elle a accueilli des millions de réfugiés. Nous connaissons les dangers de la guerre civile. Nous ne permettrons à personne de jouer avec cela (…) C’est pourquoi, quand ces menaces ont atteint un niveau critique, le gouvernement a dû prendre des mesures temporaires pour encadrer les autorisations de trois médias. Il ne s’agissait pas d’interdiction, de censure de l’exercice des droits publics comme cela a pu se faire ailleurs. C’est plutôt des actions de prévention et de protection de la sécurité collective de toutes les personnes vivant en République de Guinée.”
L’autre contrevérité du ministre est d’avoir soutenu que la fermeture des médias est une “mesure temporaire”, puisque l’arrêté de retrait des agréments ne le mentionne nulle part.
L’article Fermeture des médias : les contrevérités du ministre Morissanda Kouyaté est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.