Faranah: six braconniers mis aux arrêts par des éco gardes 

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Malgré l’interdiction de la chasse le long du parc national du haut Niger situé dans la préfecture de Faranah, certains chasseurs se livrent à la pratique en toute impunité.

Le week-end dernier plus précisément le samedi 9 mars 2024, six (6) braconniers sont tombés dans les filets des agents conservateurs de la nature en service à Sidakoro. Ces braconniers avaient en leur possession des pièces de viande de brousse.

«Le vendredi dernier, nous avons reçu des informations sur la présence des braconniers dans le parc. Nous avons formé une équipe pour aller se camper à Bakariya. Quand ils ont été pourchassés, ils ont abandonné deux fusils. Une deuxième équipe dont j’étais à la tête est allée opérer dans la zone. Les braconniers étaient plus de 10 personnes. Mais, nous avons réussi à mettre main sur six d’entre eux. Ils se campent de l’autre côté de la rive du fleuve pour mener leur opération», a expliqué lieutenant Siaka Oularé, le conservateur en chef du parc national du haut Niger.

«Nous nous sommes constitués en deux groupes et chacun est resté dans une rive. Avec nos amis, nous nous étions dit de ne pas durer pour éviter d’être interpellés par les agents conservateurs. Mais hélas… Nous regrettons notre acte», a reconnu Fayira Kourouma, un des braconniers.

Les conservateurs de la nature manquent de moyens matériels. Le chef du parc national du haut Niger a évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés avant de solliciter un appui de l’Etat pour bien mener la lutte sur le terrain.

«Nous sommes confrontés à plusieurs difficultés. D’abord, nous n’avons pas assez de moyens. Ensuite, nous sommes exposés sur le terrain. Nous n’avons pas d’équipements dignes de nom, nos agents vont sur le terrain sans armes, sans gilets anti balles. Ils n’ont même pas de Talkies walkies. Nous sollicitons l’appui de l’Etat et les partenaires à ce niveau», a plaidé le lieutenant Siaka Oularé.

Mosaiqueguinee.com

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