États-Unis : l’administration Trump vise 100 à 200 dossiers de dénaturalisation par mois

il y a 2 heures 24
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L’administration du président américain Donald Trump prévoit de renforcer significativement les procédures de dénaturalisation, visant certains citoyens américains naturalisés, selon une information révélée par le New York Times et relayée par l’agence Reuters.

D’après ces sources, une directive interne du service américain de l’immigration, l’U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS), publiée mardi, demande à ses bureaux locaux de transmettre entre 100 et 200 dossiers de dénaturalisation par mois au Bureau du contentieux de l’immigration, pour l’exercice budgétaire 2026 .

Une telle orientation constituerait une augmentation sans précédent du nombre de procédures engagées. À titre de comparaison, le nombre moyen de cas de dénaturalisation s’élevait à environ 11 par an entre 1990 et 2017, selon l’Immigrant Legal Resource Center cité par Reuters .

La législation américaine autorise le retrait de la citoyenneté dans plusieurs situations, notamment lorsque celle-ci a été obtenue illégalement ou à la suite de fausses déclarations portant sur des éléments essentiels lors du processus de naturalisation. Toutefois, les procédures peuvent s’étendre sur plusieurs années avant d’aboutir .

Selon un porte-parole de l’USCIS cité par Reuters, cette politique s’inscrivait dans la « lutte contre la fraude » menée par l’agence, soulignant que les personnes ayant obtenu la citoyenneté américaine de manière irrégulière, notamment sous l’administration précédente, constituaient une priorité .

« Nous engagerons des procédures de dénaturalisation contre les individus qui ont menti ou fait de fausses déclarations lors du processus de naturalisation », a précisé le porte-parole .

Depuis janvier, rappelle l’agence de presse britannique, Donald Trump mène une politique migratoire restrictive, caractérisée par des interdictions de voyage, des tentatives de remise en cause du droit du sol et la suspension du traitement de certaines demandes de carte verte et de citoyenneté, visant des ressortissants de 19 pays non européens.

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